Le siège de France Télévisions à
Saint Denis?
Depuis la fin du mois de juillet, les bruits les plus fous courent à France Télévisions. Dernier en date, le déménagement courant 2018 du siège du groupe public de télévisions en banlieue (à Saint Denis dit la rumeur).
Si le blog CGC Média ne dispose pour l'heure d'aucun élément permettant de vérifier d'où vient cette rumeur qui circule de bouche à oreille et inquiète au plus haut point les salariés, nous avons tout de même jugé nécessaire en cette période de vacances où tout est supposé se faire en douce, d'écrire ces quelques lignes.
Pourquoi?
Depuis la fin du mois de juillet, les bruits les plus fous courent à France Télévisions. Dernier en date, le déménagement courant 2018 du siège du groupe public de télévisions en banlieue (à Saint Denis dit la rumeur).
Si le blog CGC Média ne dispose pour l'heure d'aucun élément permettant de vérifier d'où vient cette rumeur qui circule de bouche à oreille et inquiète au plus haut point les salariés, nous avons tout de même jugé nécessaire en cette période de vacances où tout est supposé se faire en douce, d'écrire ces quelques lignes.
Pourquoi?
Parce que si cela est faux France
Télé aura tout loisir de démentir...mais surtout parce que l'ensemble des
personnels de France Télé est fatigué des annonces à l'emporte-pièce de l'ex
Orange toujours plus nombreuses sans d'ailleurs qu'aucun chiffrage pertinent et sérieux n'y
soit associé!
Mais si cela était dans les tuyaux et qu'en
octobre les différentes instances représentant le personnel étaient saisies d'un tel
processus, ce serait probablement
l'explosion sociale la plus grave qu'un Gouvernement et des Tutelles aient à
affronter.
Les salariés de France Télé en
ont ras-le-bol – combien de fois faudra-t-il le redire - de découvrir l'ampleur des dégâts que l'ex Orange leur prévoit.
Ils ont failli s'étrangler en
lisant que le Contrat d'objectifs et de moyens (COM) qui comprendrait "trois
axes principaux : investir encore plus dans la création, développer le
numérique et lancer la chaîne d'information publique" et que le Conseil
d'administration de France Télévisions vient comme toujours d'approuver, prendrait en compte "les
contributions des collaborateurs qui se sont exprimés dans le cadre d'Assises
organisées fin 2015"...mais quelle mascarade!
Tout juste ont-ils lu le
communiqué interne de France Télé qui indique plus ou moins que pour financer
lesdits "nouveaux projets" de celle que "Schrameck and co"
parachutait à l'été dernier sans aucune connaissance du secteur (Le lancement
de la SVoD en mars 2017, la soi-disant refonte à l'automne des plateformes
Pluzz (replay) et Pluzz VAD (vidéo à la demande) pour les faire passer de 300
millions de vidéos vues par mois (chiffre avancé par FTV) à 1 milliard en 2020 (axé sur une
supposée hausse de 70 % sur les mobiles et tablettes d'une année sur l'autre)
mais aussi et surtout cette chaîne d'info en continu qui ne serait finalement
que très peu basée sur l'info (30%, guère plus), il va falloir tailler dans la
masse salariale.
Pour financer à la fois le
glissement des charges - augmentation mécanique de salaires et autres (c'est le
"autres" qu'ils ne digèrent pas!) - il faudrait imaginer qu'environ
1000 "retraitables" dont la moitié seulement serait remplacée, fassent
spontanément valoir leurs droits à retraite et partent avec quelques 6/7 mois
de salaire imposables qui représenteraient, selon l'ex Orange une hypothétique économie
de 65 millions d'euros pour laquelle en contrepartie l'État apporterait à
l'horizon 2020 une dotation supplémentaire de 63 millions d'euros (Ben voyons)!
A cela s'ajouterait l'espéré développement
des ressources commerciales (30 millions d'euros visés avec l'assouplissement
des règles sur le parrainage) et la non moins hypothétique montée en puissance
des activités de coproduction ou des services comme la SVoD (15 millions
d'euros escomptés)!
C'est une farce...le compte n'y
sera de toute façon pas.
Si l'ex Orange imaginait le déménagement
du Siège de France Télé avec la vente du "paquebot" dont l'entreprise
s'est portée acquéreur grâce à un crédit-bail, comme une solution aux nombreux
mais irréalistes problèmes d'investissements avec des caisses vides et une
trésorerie exsangue, si elle imagine également que ce faisant comme cela s'est passé chez Orange, bon nombre de salariés dégoûtés donneraient leur démission (22.000 dans l'entreprise où elle sévissait alors), il ne fait aucun doute que la fronde serait massive et
généralisée.
Enfin d'ici là dans les quelques mois qui viennent, il aura sûrement fort à faire sur les bancs du Pénal avec une nouvelle plainte en citation directe dont l'audience pourrait bien être fixée fin 2016-début 2017
en plein procès du volet télévisuel de l'affaire Bygmalion où cette dernière
société personne morale est renvoyée avec Bastien Millot, Camille Pascal et
Patrick de Carolis en Correctionnelle.
1 commentaire:
et toujours pas de démenti...
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