Début
du procès Bygmalion volet France Télé suite à la plainte déposée par le
SNPCA-CGC dès le 4 avril 2011.
Ce lundi 14 novembre 2016 débute, le procès Bygmalion version France Télévisions
qui doit durer dix jours.
Concernant
les audiences des 14, 16, 17, 21, 23 et 24 novembre 2016 devant Mesdames et Messieurs les Président et Juges
composant la 32ème Chambre du Tribunal
de Grande Instance de Paris et Monsieur
le Procureur de la République, les parties sont les suivantes
Parties civiles :
Le SYNDICAT
NATIONAL DES PERSONNELS DE LA COMMUNICATION ET DE L’AUDIOVISUEL (SNPCA-CFE-CGC)
Le SYNDICAT
NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ)
Le SYNDICAT
NATIONAL DES MEDIAS (CFDT MEDIAS)
Le SYNDICAT
NATIONAL DES PERSONNELS DE LA COMMUNICATION ET DE
et France Télévisions
(*)
Prévenus :
Patrick DE
CAROLIS
Bastien
MILLOT
La SAS
BYGMALION
Camille
PASCAL
(*)
La constitution de
partie civile de France Télévisions
pour laquelle Rémy Pflimlin a constitué juste après son audition par le juge
Renaud Van Ruymbeke, n’est pas sans
poser de problèmes particulièrement s’agissant de potentiels conflits d’intérêts.
En
effet, le principe est clair. Il est impensable déontologiquement que les Conseils des parties civiles contre les
prévenus, interviennent ou soient intervenus dans différentes procédures visant, là, à assurer leur défense !
C’est
bien le BA-BA.
Pourtant,
Michel Pitron qui est l’avocat de France
Télévisions partie civile, est également celui qui a défendu Rémy Pflimlin
et Martin Ajdari tous deux placés sous statuts de témoins assistés par le
juge Renault Van Ruymbeke qui font avec Yves Rolland aujourd’hui, tous trois, l’objet d’une citation directe connexe audossier.
L’avocate de Bastien MILLOT, maître Florence RAULT, se
trouve intervenir systématiquement pour France Télévisions dans les contentieux
concernant sa filière prod à 100 % « MFP » (MULTIMEDIA FRANCE PRODUCTIONS) dont l'intéressé a été le pédégé lorsqu'il était à France Télé aux côtés de Carolis qui l'avait nommé.
L’adage
populaire « On ne peut être au four et au moulin », va-t-il ici
dans le premier volet de l’affaire dite Bygmalion, s’asseoir sur le sacrosaint principe du non mélange
des genres ?
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