Un C.A. extraordinaire de France Télévisions
convoqué en 48 h pour que l’ex Orange tire les conséquences du PLF 2018 présenté la veille.
« C’est Macron et son gouvernement qui céderont » pouvait-on
entendre ce mardi 26 septembre dans certains bureaux de France Télés !
Alors que la
loi de finances pour 2018 qui sera la première loi de finances du quinquennat
d'Emmanuel Macron – avec nombre de mesures phares inscrites dans son
programme présidentiel – sera présentée ce jour en Conseil des ministres, les
courriers à l’adresse des administrateurs du Groupe de télés publiques convoqués
à un Conseil d'Administration
Extraordinaire.
« La Lettre de l’expansion » de ce mardi 26 septembre, s’en
fait d’ailleurs l’écho « un
conseil d'administration extraordinaire sur les finances du groupe France Télévisions
convoqué pour ce jeudi 28 septembre. Objectif : tirer les conséquences pour France télévisions des choix
budgétaires du gouvernement et dresser de nouvelles perspectives
financières. Matignon avait réclamé début septembre aux entreprises de
l'audiovisuel public la réalisation l'année prochaine
de 80 millions d'euros d'économies par rapport à leurs Contrat
d'objectifs et de moyens, France Télévisions étant concerné à hauteur de
50 millions."
L’ex Orange devrait y dire tout le
mal qu’elle pense des décisions d’économies budgétaires annoncées par le Premier
Ministre et décidées au plus haut niveau de l’État actionnaire dans le cadre du (PLF 2018) projet de loi de finances pour l’an prochain
qui sera discuté par le Parlement au
cours de l'automne pour un vote en fin d'année après sa présentation donc en
Conseil des ministres ce 27 septembre 2017, après le recueil de l'avis
du Conseil d’État.
Du jamais vu ! Les administrateurs
donc majoritairement nommés par l’État sommés de se réunir pour entendre les récriminations
de celle qui annonce en petit comité devoir en tirer les conséquences.
« Une loi scélérate » hurle au Siège de France
Télés une poignée d’«opposants» au
Chef de l’État qui hier l’encensaient et aujourd'hui le conspuent.
Dans une
très large partie des démocraties du globe, à commencer par les démocraties anglo-saxonnes,
celui qui n’est pas d’ailleurs avec son actionnaire « plie les gaules »
et démissionne par conséquent immédiatement !
Qu’ils s’agisse
des politiques, des média, des professionnels du secteur, des contribuables et
en premier lieu de salariés, chacun attend avec une impatience non dissimulée
que la guerre menée contre le pouvoir en place, en coulisses et
publiquement par Ernotte (* cf : ses propos devant 200 personnes environ) s’arrête
ce 27 septembre que l’actionnaire la mette enfin en minorité ou bien qu’elle
en tire les conséquences qui s’impose, la première d’entre elle étant son
départ de l’entreprise.
(*)
(*)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire