L’irresponsable Ernotte charge « les
directeurs
régionaux du réseau France 3 dont les décisions de fermer les antennes locales, n’étaient
pas les siennes » !
Elle
était déjà parvenue à se mettre à dos la quasi-totalité des salariés de France Télés,
à se faire régulièrement tailler des croupières par les média et la presse, à
agacer – le mot est faible ! – une majorité de politiques, à se prendre le
Gouvernement Macron bille en tête bien que l’État soit propriétaire à 100% du
groupe de télés publiques communément dit « l’actionnaire », voilà qu’elle
flingue aujourd’hui les directeurs régionaux du réseau France 3
qu’elle accuse de tous les mots.
Elle
n’est pas responsable de la suppression desdites locales…
Elle
est allée faire ces confidences a des élus de FO dont le soutien ne fait plus
mystère qui se sont empressés de mettre ses
propos en ligne suite à l’annonce par France Télés de la fermeture de l’ensemble
des locales et après qu’une délégation
de salariés en grève se soit invitée à la séance du CCE de ce mercredi 27
septembre.
L’ex
Orange écrit FO si elle a tenté de répondre pendant un couple d’heures aux salariés
concernés dont elle prétendait comprendre le ressenti et allant jusqu’à raconter qu’effectivement, tout n’avait pas
été suffisamment approfondi, en a profité pour balancer les directeurs régionaux
de France 3. « Elle a tenu à préciser que les décisions en question
« n’étaient pas les siennes, mais celles des directeurs régionaux »,
dont elle se montrait pourtant solidaire. » (dixit...le blog CGC Média a fait une capture d'écran au cas où certains imageraient modifier les texte posté)
Mais
alors si ce sont les directeurs régionaux qui ont décidé de fermer l’ensemble
des locales avant le 1er janvier 2018, ce n’est donc pas l’État comme le clame dans d’interminables
déclaration liminaires de circonstance l’alliance FO-CGT !
Qui
va croire qu’Ernotte n’était pas au courant et qu’elle ne prend pas de
décisions dont elle a expliqué en d’autres lieux, que c’était son choix !?
A-t-elle
narré aux administrateurs réunis en 48 heures pour un Conseil d’Administration
extraordinaire de France Télévisions - en dehors des délais légaux – qu’elle a
choisi de présenter dans un énième bulletin de propagande comme s’opposant aux décisions de l’État (qui
les nomme pourtant) et critiquant son cation jusqu’à les remettre en question
en le menaçant d’un « réexamen
approfondi des engagements et obligations de France Télévisions ».
C’est
du jamais vu ! Dans n’importe quelle entreprise, elle aurait été priée en moins d’une heure d’aller porter ailleurs ses attaques récurrentes et de voir si
elle pouvait critiquer systématiquement l’actionnaire sans dégager !
Le
communiqué de l’ex Orange qui a déclaré la guerre – que faire d’autre d’ailleurs
que de scénariser son prochain départ ? – impliquant de fait l’ensemble des
administrateurs indique « Le
Conseil d’Administration de France Télévisions engage dès à présent une
réflexion stratégique au travers de ses comités stratégique et d’audit pour
instruire et anticiper les conséquences de cette situation sur le court et le
moyen terme. »
L’ex Orange oublie que l’exercice
a eu lieu et a pris presque 2 ans. Il a
été mené par la Cour des comptes qui a rendu un sévère rapport de 212 pages
concluant à « une situation d’impasse
financière » !
Et de citer précisément le
montant des rapines de l’actionnaire – d’où
sortent-ils ? – « 47,8
millions d’euros de diminution par rapport à la prévision 2018 du Contrat
d’Objectifs et de Moyens, et de 55,6 millions d’euros par rapport au budget
2017 »
Tu
parles, Charles !
Le Président de la République et son Gouvernement
mais pas que…apprécieront surement (rapidement maintenant) la fronde qu’organise l’ex Orange avec, en
appui, ses fidèles alliés syndicaux.
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