"La Lettre A" s'interroge sur de très possibles suites judiciaires à l'audience du 24 octobre dernier.
Le SNPCA-CGC ne fera pour l'heure aucun commentaire sur les quelques lignes qui vont suivre, sauf à ajouter en image la convention de mécénat signée en juin 2016 [* le
13 juin pour un effet rétroactif au 3 mars, ndlr] et indiquer que le jugement est prévu pour le 5 décembre prochain.
Le Parquet national
financier pourrait mettre son nez dans le dossier de la Fondation des femmes qui
oppose France Télévisions au syndicat SNPCA-CFE-CGC. Le litige autour des trois
clips défendant les droits des femmes que France télévisions a commandés en
2016 à Maxime Ruszniewski, à la tête de la société Pardi ( LLA no1764), n'est
pas éteint. Le syndicat SNPCA-CFE-CGC fourbit ses armes après l'audience du 24
octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Il a déposé il y a quelques
mois une citation directe pour favoritisme, recel de prise illégale d’intérêts
contre Delphine Ernotte, PDG de France TV, son dircab' Stéphane Sitbon-Gomez,
Anne-CécileMailfert, sa compagne à la ville et présidente de l'association de
préfiguration de la Fondation des femmes, ainsi que Maxime Ruszniewski.
Mais même si la démarche du
syndicat était frappée de nullité par une décision du tribunal, l'organisation
représentant les salariés peut encore déposer plainte ou saisir le Parquet
national financier (PNF).
De fait, des zones d'ombre persistent dans le dossier. L'argument selon lequel les clips seraient des programmes est battu en brèche par le syndicat. Celui-ci souligne l'absence de commande de la part de directeurs d'antennes, ce qui fait de ces clips des objets promotionnels et non des programmes au sens de l'ordonnance de 2015 sur les marchés publics.
Quant à la convention de mécénat signée en 2016 [* le 13 juin pour un effet rétroactif au 3 mars, ndlr] elle intronise l'association de préfiguration comme une fondation à part entière, bien que Bercy n'a jamais délivré les agréments exigés pour l'exercice de ce statut.
De fait, des zones d'ombre persistent dans le dossier. L'argument selon lequel les clips seraient des programmes est battu en brèche par le syndicat. Celui-ci souligne l'absence de commande de la part de directeurs d'antennes, ce qui fait de ces clips des objets promotionnels et non des programmes au sens de l'ordonnance de 2015 sur les marchés publics.
Quant à la convention de mécénat signée en 2016 [* le 13 juin pour un effet rétroactif au 3 mars, ndlr] elle intronise l'association de préfiguration comme une fondation à part entière, bien que Bercy n'a jamais délivré les agréments exigés pour l'exercice de ce statut.
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