Ernotte
touchant 150.000€ de Suez...la goutte d'eau qui fait déborder le vase!
A
l’Élysée comme au sein du Gouvernement mais aussi aux Finances et à la Culture
on voit rouge...la conclusion est sans appel: Ernotte
n’a évidemment plus sa place à la tête d’une entreprise d’État.
D'eau il en était d'ailleurs question hier soir mardi 13 mars
2018 dans "Cash Investigation" et son enquête sur le marché de l'eau.
Résumé : « Marie Maurice, la journaliste de "Cash Investigation" a reçu un enregistrement audio exclusif, accompagné d'une plainte contre X déposée par un industriel italien. Elle vise notamment OTV, une filiale de Veolia qui travaille pour le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), qui est la machine à laver les eaux usées de 9 millions de Franciliens. Le plaignant, Marco Schiavio, dirige Passavant Impianti, une entreprise milanaise spécialisée depuis cinquante ans dans le traitement de l’eau. L’entrepreneur se dit victime d’un système présumé d’ententes et évoque d’étranges rendez-vous d’affaires et des tentatives de corruption. "Cash" a décidé de raconter cette plainte comme une pièce de théâtre…. ».
D'eau et de
Suez, il en est étonnamment question ce mercredi 14 mars dans « Le
Canard enchaîné » qui révèle qu’Ernotte
l’ex Orange parachutée sans
expérience aucune du secteur à l’été 2015 par la "Schrameck
and co" a palpé 150.000€ du groupe
Suez.
Extrait :
"La patronne de France Télés
émarge chez Suez.
Géant mondial de la
distribution et de l'épuration de la flotte, Veolia juge Delphine Ernotte pas
très « eau nette » ! Le 9 mars, trois jours avant la diffusion du
reportage « L’eau : scandale dans nos tuyaux » dans l'émission « Cash
investigation »sur France 2, le
groupe a envoyé à la rédactrice en chef une lettre furibarde. La multinationale si étonne d'être de
nouveaux éclaboussée, huit mois après s'être fait essorée dans « Complément
d'enquête », sur la même chaîne.
Et Veolia d'affirmer - sans
avoir visionné le doc – que Suez, son principal concurrent, passe lui entre
toutes les gouttes. Or la patronne de France Télés, rappelle sournoisement le marchand
d'eau être administratrice du même Suez depuis 2012. Elle est aussi présidente
de son comité d'éthique et de développement durable et membres de son comité
d'audit et des comptes. Des fonctions
rémunérés 51.636 € en 2016 comme l'a découvert « Le Canard ». Depuis qu'elle a pris la tête du groupe
audiovisuel public, Delphine Ernotte a perçu de Suez - indique le « document
de référence » du groupe - plus de 150.000 € bruts.
Voilà qui fait un
peu tâche… « ça la passionne, elle y
est investie depuis 2012. Et elle n'y
voit aucun mal. Personne ne peut aller dire à Élise Lucet ce qu'elle doit faire. Le patron de TF1 qui siège
chez Barrière, personne ne lui dit rien », plaide un porte-parole de
France Télévisions. Au moment « Le Canard » bouclait, la rédaction de
« Cash investigation » avait prévu de lire la lettre de Veolia en
démentant toute pression dans le robinet…"
Redisons-le, à l’Élysée comme au sein du Gouvernement mais aussi aux Finances et à la Culture
on voit rouge.
Comment « L’ex Orange Ernotte ne voit
aucun mal à avoir perçu de Suez 150.000 euros parce qu’elle y est investie
depuis 2012 et que ça la passionne » ? Non mais, à l’eau quoi !
Et d’aller balancer au passage
« Le patron de TF1 qui siège chez Barrière
et à qui personne ne dit rien »…Faudrait-il
préciser à Ernotte qu’elle est payée par l’État/actionnaire donc les contribuables français dans
une entreprise de service public, ce que TF1 n’est pas !?
Ernotte
n’a évidemment plus sa place à la tête d’une entreprise d’État qui ne peut
laisser de telles pratiques illégales aux termes même de l’accord collectif de France Télés qui a force de loi ( * 3.6 Intérêts croisés) qui
s’appliquent évidemment à elle, avoir toujours cours :
"Les salariés ne
peuvent par eux-mêmes ou par personne interposée posséder des intérêts de
nature à compromettre leur indépendance, dans une entreprise en relation
d'affaires avec la société ou le groupe (ou susceptible de l'être en raison de
son activité), ainsi que d'être lié par contrat avec une telle entreprise quelles
que soient la forme et la nature juridique de ce contrat.
Tous les
renseignements utiles sont fournis à l'employeur par les salariés pour
permettre la vérification du respect de cette disposition, à la demande de l'employeur
ou à l'initiative du salarié."
Pour être le plus complet possible sur ce sujet, le blog CGC Média
renvoie ses lecteurs à l’article qu’il y publiait le 12 mai 2017 – vidéos et
photos à l’appui - intitulé « L'ex Orange qui n'est déjà plus à FranceTélévisions a tenu à "souligner la performance du Groupe"...mais pascelui de l'audiovisuel public » (il s’agissait bien entendu de Suez, tout le
monde l’aura compris)
Extraits :
C'est le "Nous" que l'ex Orange utilisera tout au long de son propos comme le mot "Ethique" et encore l'expression "Le Groupe doit continuer à progresser" !
Les salariés de France Télés qui subissent un peu plus depuis un an et demi cette casse accélérée du Groupe (le leur, pas Suez), n'attendent à présent qu'une chose c'est son départ pour d'autres cieux où elle pourra de façon "durable développer et déployer la [ailleurs donc] feuille de route" d'autrui.
Voici la retranscription de l'hallucinante vidéo.
Les salariés de France Télés qui subissent un peu plus depuis un an et demi cette casse accélérée du Groupe (le leur, pas Suez), n'attendent à présent qu'une chose c'est son départ pour d'autres cieux où elle pourra de façon "durable développer et déployer la [ailleurs donc] feuille de route" d'autrui.
Voici la retranscription de l'hallucinante vidéo.
"1)°
Le Comité s'est réuni trois fois au cours de l'année 2016 avec une
assiduité parfaite des administrateurs avec un taux de présence de 100
%.
Nous avons tout d'abord examiné le bilan 2015 et le plan d'action 2016 en matière de santé et de sécurité. Nous avons aussi
comme chaque année fait le point sur la politique du Groupe en matière de diversité et d'égalité professionnelle et salariale.
Nous avons revu le reporting social, reporting qui s'appuie sur une cinquantaine d'indicateurs précis.
Par ailleurs le Comité à continué de manière précise la gestion du risque environnemental et industriel et en particulier l'évaluation de la qualité de l'eau potable et des eaux de rejet.
Nous avons souligné la qualité de la gestion de ces questions qui font l'objet d'un plan d'action précis et efficace et d'un engagement du management.
Nous avons tout d'abord examiné le bilan 2015 et le plan d'action 2016 en matière de santé et de sécurité. Nous avons aussi
comme chaque année fait le point sur la politique du Groupe en matière de diversité et d'égalité professionnelle et salariale.
Nous avons revu le reporting social, reporting qui s'appuie sur une cinquantaine d'indicateurs précis.
Par ailleurs le Comité à continué de manière précise la gestion du risque environnemental et industriel et en particulier l'évaluation de la qualité de l'eau potable et des eaux de rejet.
Nous avons souligné la qualité de la gestion de ces questions qui font l'objet d'un plan d'action précis et efficace et d'un engagement du management.
2)°Le Comité à suivi de façon spécifique la mise en œuvre de la politique
éthique et en particulier du déploiement du guide éthique de la relation
commerciale et des formations correspondantes. Nous avons également
veillé à ce que le plan d'action proposé soit suffisamment ambitieux et
en ligne avec les nouvelles exigences législatives en particulier celle
issue de la loi Sapin 2.
Par ailleurs le Comité fait régulièrement le point sur le déploiement de la feuille de route de développement durable. Nous avons porté une attention particulière à l'exercice de matérialité mené par le Groupe. Cet exercice de grande qualité permet de mettre en lumière les attentes de nos parties prenantes pour construire une nouvelle feuille de route de développement durable qui soit la plus pertinente possible.
Par ailleurs le Comité fait régulièrement le point sur le déploiement de la feuille de route de développement durable. Nous avons porté une attention particulière à l'exercice de matérialité mené par le Groupe. Cet exercice de grande qualité permet de mettre en lumière les attentes de nos parties prenantes pour construire une nouvelle feuille de route de développement durable qui soit la plus pertinente possible.
3)°De manière générale le Comité souligne la performance du Groupe dans ces domaines et son engagement.
Cette performance est régulièrement mesurée et a été à nouveau confirmée par les agences de notation extra financière qui continuent à nous classer parmi les meilleurs du secteur. Le Comité se félicite que ceci permette au Groupe d'être particulièrement visible en tant qu'acteur engagé pour le climat disposant de solutions concrètes permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les ressources.
Cette performance est régulièrement mesurée et a été à nouveau confirmée par les agences de notation extra financière qui continuent à nous classer parmi les meilleurs du secteur. Le Comité se félicite que ceci permette au Groupe d'être particulièrement visible en tant qu'acteur engagé pour le climat disposant de solutions concrètes permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les ressources.
Tout cela est
satisfaisant mais le Groupe doit continuer à progresser dans tous ces
domaines.
Ainsi le Comité a revu des le début de cette année le plan
d'action en matière de santé et de sécurité afin de s'assurer que les
exigences et les actions dans ce domaine soient au meilleur niveau. Il a
agi de même sur la feuille de route de développement durable. Suez est
dans les meilleurs et doit se maintenir dans les meilleurs....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire