La
CGT France Télés et Ernotte main dans la main comme toujours !
Alors
que la CGT France Télés et son indéfectible allié FO viennent
de signer de concert et comme d’habitude le document que leur présentait Ernotte
s’agissant des élections professionnelles au sein de l’entreprise de
télévision publique (*) visant depuis
les ordonnances Macron du 22 septembre 2017 (ordonnance 1386) dans le cadre de
la réforme
du Code du travail, à mettre ne
place un Comité Social et Economique (CSE) central destiné à remplacer
l'ensemble des institutions représentatives élues du personnel de l'entreprise,
un tract cosigné par les syndicats de l’établissement de Wallis et Futuna à l’exception
du tandem CGT/FO soutien permanents de
la direction dénonce « Le
droit de grève encore bafoué ! »
(*)
Document dont la teneur devrait sous peu, être évidement
contesté devant les tribunaux et qui consacre :
-
un CSE au Siège de France Télés à l’exception d’un tripatouillage concernant l’établissement
de Malakoff (France Ô)
-
un seul CSE pour l’ensemble des régions à
l’exception de la Corse qui obtient comme les DROM un CSE spécifique
après le courrier de Gilles Siméoni (¤) à Ernotte (10 au total)…allant d’ailleurs bien au-delà des décisions
du législateur qui avait ramené les régions en France métropolitaine de 22 à 13
au total Corse comprise.
Revenons pour le moment à ce tract qui dénonce « Le droit de grève encore bafoué »
et le contexte dans lequel il a été rédigé.
Lorsque les organisations
syndicales ont déposé un préavis de grève le mardi 6 mars dernier, ils ont un constaté qu’un salarié gréviste
s’est vu remplacer lors d’un enregistrement radio et ce alors même que le chef
de centre avait été interpelé mais n’avait rien fait bien au contraire. Ils ont
d’ailleurs constaté à trois reprises que l’enregistrement de l’émission avait
été fait sans technicien et qu’il n’avait pas jugé nécessaire de l’arrêter.
En effet, le
planificateur sur place, chef de fabrication par intérim a eu tout le temps du
6 au 12 mars, d’élaborer son planning anti préavis. Pour la petite histoire, le
chef de fabrication et adjoint bras droit du chef de centre par intérim n’est
d’autre que le responsable de la maintenance et aussi délégué syndical CGT-UCSA !
A
travers cet acte, les syndicats signataires à l’exception du tandem CGT/FO « dénoncent avec fermeté et ce qu’ils
qualifient de total mépris à leur encontre ».
« La
direction ne respectant pas sa parole en cautionnant une nouvelle entrave au
droit de grève… rappelant que le remplacement d’un salarié gréviste est interdit par la loi en vigueur sur le
territoire » ils ont également appelé à mobilisation
en dépit du soi-disant mea culpa de la direction
sur cette entrave caractérisée au droit de grève, assurant que « cela ne
se reproduirait plus » !
Le
blog CGC Média vous propose de découvrir le tract en question et l’absence du duo
FO/CGT.
(¤) courrier de Gilles Siméoni (¤) à Ernotte
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