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mardi 10 juillet 2018

« France 3 n'a pas vocation à avoir de l'information nationale…mais à être la chaîne des territoires y compris des outre-mer» juge la sénatrice UDI-UC Catherine Morin-Desailly.

« France 3 n'a pas vocation à avoir de l'information nationale…mais à être la chaîne des territoires y compris des outre-mer» juge la sénatrice UDI-UC Catherine Morin-Desailly. 

« France 3 n'a pas vocation à avoir de l'information nationale », c’est entre autres, ce qu’est allée dire CatherineMorin-Desailly à Marina Alcaraz qui l’interrogeait pour « Les Échos ».


Voilà donc les éditions nationales de France 3 que l’ex Orange imagine basculer sur « franceinfo : » définitivement enterrées par la sénatrice UDI-UC de la Seine-Maritime.  

« Elle appelle à plus de coopérations entre public et privé » indique également le titre de Presse, tout en la citant paradoxalement « La plateforme de SVOD annoncée par TF1/M6 et FTV a peu de chance que de trouver sa masse critique pour arriver à l'équilibre face à des acteurs mondiaux comme Netflix » ajoutant qu’«une question de fond se pose : Est-ce légitime pour les Français s'acquittent déjà de la redevance, de les faire payer de nouveau pour accéder à des programmes de France Télévisions ? »

Catherine Morin-Desailly, si elle déclare vouloir « être très attentive aux territoires d'outre-mer » propose cependant de « mener une réflexion sur un rapprochement des programmes de France Ô et de France 3 qui doit  être  la chaîne des territoires y compris des outre-mer », enchérissant qu’« il est plus logique de faire passer France Ô en numérique plutôt que de supprimer le service public sur la jeunesse [France 4, ndlr] ». Concernant cette dernière, elle « demande donc un moratoire sur sa suppression ».

Elle fait de facto, un distinguo entre  le basculement de France Ô et de France 4 sur le numérique « on ne peut pas supprimer une offre, a fortiori une offre jeunesse, surtout quand 15 % des foyers n'ont pas Internet. En outre, j'ai des doutes sur le fait que le service jeunesse de France Télévisions en numérique puisse faire le poids face aux offres des Gafan, comme YouTube ». 

Et les jeunes ultramarins pour peu qu'ils fassent partie des ces 15% de foyers qui n'ont pas internet, elle en fait quoi ??  

Son interview à vous décrocher la mâchoire pire que Wolfy le loup de Tex Avery, laisse pantois à plus d’un titre.

"La question n’est pas le montant des économies que France Télés doit réaliser"[300 à 400 millions d'euros d'économies pour tout l'audiovisuel public à horizon 2022, écrit le titre de Presse] -  dit-elle encore.  

« Le plus important c’est le sens qu’on leur donne ». Tout ça, le « redit», la sénatrice pour faire face à « l’urgence de dégager des marges de manœuvre financières pour développer les services numériques ».


Autrement dit, supprimer la télé au profit du numérique donc transformer à terme les téléspectateurs en internautes.   

Même si elle plaide à mot couvert pour la suppression implicite du CSA ou encore de l’Arcep  (le régulateur des télécoms) – tout du moins de « profiter sans tabou de la réforme de l'audiovisuel pour les faire collaborer voire fusionner, y compris par des dispositions législatives si elles sont nécessaires »pas sûr que cela suffise à lire le reste de ce qu’elle préconise au sein qu’Emmanuel Macron lui confie  comme à Jean-Louis Borloo l'ex-président de l'UDI, un rapport sur le sujet !   

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