Bastien
Millot refait le coup de la QPC à la veille du procès dit Bygmalion/ Bastien Millot refait le coup de
la QPC à la veille du procès dit Bygmalion/Carolis/Millot France Télés
renvoyé du 11 au 14 mars 2019 par la Cour d’Appel de Paris
particulièrement en colère.
Souvenez-vous c’était le 3
décembre dernier, le président de la Cour d’Appel de Paris et le procureur de
la République n’avaient pas mâché leurs mots sur le renvoi
« opaque » qu’avait sollicité Bastien Millot (Bygmalion-FTV)
transmis dix jours seulement avant l’audience.
Après le réquisitoire de
l’avocat général qui avait dénoncé à la barre ce genre de pratique et même
parle d’opacité invitant également la Cour a interpeller le bâtonnier sur ce
genre de constat inédit et suite à la demande des syndicats
maître Pierre-Olivier Lambert pour le SNPCA-CFE-CGC et maître Roger Koskas pour
le SNJ et la CFDT-Média, avait au nom de la Cour d’Appel qui s'était
retirée pour délibérer, fixé les audiences - précisant que plus aucun
renvoi ne serait admis - du 11 au 14 mars 2019 mars 2019 :
- Le 11 mars 2019 à partir de 13h30
- Le 12 mars 2019 à partir de 13h30
- Le 13 mars 2019 à partir de 9h00
- Le 14 mars 2019 à partir de 9h00
Le procureur et le Tribunal d'Appel ont dû découvrir cette
fois-ci, à peu près 48 heures avant l’audience de ce 11 mars que Millot remettait
ça...bien décidé à contraindre le Tribunal.
Il refait à la Cour dAppel, le coup de la QPC qu’il avait fait sans succès en première
instance histoire d’obtenir une nouveau renvoi pour gagner du
temps évidemment !
Pas question pour Millot de se prendre une nouvelle condamnation avant le
volet politique de l’affaire dite Bygmalion/UMP qui devrait très
vite défrayer la chronique judiciaire.
C’est quasiment la même saisine que le Procureur de la République Serge
Roques, avait alors qualifié de "hors sol" mais avec une autre
référence au cas où !
"Le match a déjà été joué deux fois et l'auteur
de la question est un bien mauvais perdant" avait ajouté le
Procureur appuyant là où ça fait mal « Deux juridictions, dont la Cour de
cassation, ont déjà tranché le débat » s’agissant de la QPC (Question Prioritaire
de Constitutionnalité) qu’avait transmise moins d’un quart d’heure avant le
début de la première audience, Maitre Florence Rault alors avocate
de Bastien Millot également avocate de France Télévisions en ce qui
concerne MFP sa filière de production où Millot
avait été nommé PDG par Carolis.
Le Procureur de la République avait, en l’occurrence, indiqué que cette
question (QPC) - « sans
point d’interrogation » (avait souligné) la Présidente du
Tribunal, n’avait
évidemment « pas lieu d’être transmise à la Cour de cassation qui
s’était déjà prononcée. »
Pas moins de 80 pages de conclusions pour la QPC et environ 100 pages sur
le fond, tout cela transmis juste avant ce weekend poussant les avocats des
parties civiles et/ou le Tribunal à renvoyer à nouveau après presque 8 ans de
procédure (plainte déposée par le SNPCA-CGC en avril 2011).
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