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vendredi 26 avril 2024

Rachida Dati : l'Académie des Molières, lui garde un chien de sa chienne...et le septuagénaire Field cabotine toujours !

Rachida Dati : l'Académie des Molières, lui garde un chien de sa chienne...et le septuagénaire Field cabotine toujours  !

Il aura 70 ans le 17 juillet prochain - on ne sait d'ailleurs pas s'il a reçu son courrier de mise en retraite comme tout salarié lambda y aurait droit - et il  représentait France Télés au ministère à l’occasion de la Réception des nommés, une tradition depuis dix ans, qui voit les équipes des spectacles nommés aux Molières se réunir quelques jours avant la cérémonie.

La toujours maire et ministre de la Culture Rachida Dati qui, la veille, organisait un «apéritif canin» dans les jardins de la mairie du 7e arrondissement et recevait les chiens des habitants de sa circonscription dont Volta le petit chow-chow noir de Gabriel Attal qu'elle voulait "transformer  en kebab», n'y était pas non plus.

"C’est le triomphe des seconds rôles" ironisait Michel Field, représentant "la dame du Majestic"  prête à s'envoler pour Cannes afin de remplir comme l'an passé les suites du 4 étoiles sur la Croisette comme le dircab valoisien était là pour le ministère.

Le Parisien en faisait le récit 

Extraits:

« Elle n’est pas là ? », s’exclame-t-on ici. « Elle est peut-être malade, non ? On vous a donné une raison ? », s’interroge-t-on là. « La raison, c’est qu’elle n’en a rien à faire de nous », tranche sa voisine. « Elle est peut-être partie chez Leroy Merlin acheter de nouvelles ailes au Moulin Rouge », s’amuse un comédien…Au sein des petits groupes d’artistes qui se sont formés dans les salons du ministère de la Culture, ce jeudi 25 avril au matin, on commente ce qu’on vient juste d’apprendre : la ministre Rachida Dati ne viendra pas.

Si le milieu du théâtre s’est réuni rue de Valois à Paris (1er), c’est à l’invitation de la ministre, à l’occasion de la Réception des nommés, une tradition, désormais, qui voit depuis dix ans les équipes des spectacles nommés aux Molières se réunir quelques jours avant la cérémonie pour un moment convivial. L’absence de la locataire des lieux ne passe évidemment pas inaperçue. Et fait grincer des dents. « C’est la première fois que ça arrive, souffle un producteur. C’est hallucinant ! Quel mauvais signal ça envoie ! »

« Mais on le sait depuis une semaine qu’il y a ce discours »

« Jusqu’à ce matin, la ministre se réjouissait de vous recevoir, explique au pupitre Gaëtan Bruel, son directeur de cabinet, qui prend la parole en lieu et place de sa patronne. Mais elle a été appelée pour être réquisitionnée auprès du président de la République à la Sorbonne. 

L’explication est donnée. Elle convainc à moitié. « C’est fou comme elle réaménage rapidement son planning », note le producteur Pascal Guillaume. « Mais on le sait depuis une semaine qu’il y a ce discours », relève un comédien. « La ministre se réjouit de vous retrouver le 6 mai et vous félicite à nouveau », conclut son collaborateur.

« Nous savions depuis le début de semaine qu’il y avait un sérieux conflit d’agenda et nous avions prévenu la direction des Molières qu’il y a avait un risque important qu’elle ne soit pas là, nous précise-t-on dans l’après-midi au cabinet de Rachida Dati. En revanche, nous leur avons bien confirmé qu’elle serait présente le 6 mai pour la cérémonie et n’irait pas au dîner d’État en l’honneur du président chinois, elle s’y est engagée et pour eux, c’était le plus important ».

« Quand vous êtes réquisitionné pour assister au discours du président de la République, je ne sais pas quelle est votre marge de manœuvre », commente le producteur Jean-Marc Dumontet, président des Molières et soutien historique d’Emmanuel Macron. 

« C’est dommage pour nous, on le regrette, on est dans une situation paradoxale où on nous accueille pour notre réception et elle n’est pas là… Oui, ça aurait été mieux avec elle. »

« Elle se place là où c’est le plus utile pour elle ». « Elle n’est pas ministre de la Culture, elle est candidate à la mairie de Paris, siffle un artiste. Elle se place là où c’est le plus utile pour elle ». 

« Deux hypothèses, soit elle s’en fout, soit c’est un hommage aux auteurs de théâtre, s’amuse de son côté le producteur Alexis Trégarot. C’est l’histoire d’une femme qui invite dix personnes à un dîner et qui n’est pas là… »

« Il ne faut plus chercher de signe ou interpréter quoi que ce soit, on en est à huit ministres en 10 ans, c’est malheureux, mais c’est comme ça », réagit le producteur Pascal Guillaume. 

« C’est simplement triste, souffle de son côté Laurent Bentata, directeur général de Stage Entertainment France. Bon, maintenant il faudra que la ministre soit à la hauteur le 6 mai, elle a droit à une séance de rattrapage. »

 





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