Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

vendredi 11 avril 2025

"Campus" le gouffre financier d’Ernotte à France Télés…Dire que Dati claironnait que sa réforme n’allait rien coûter !

"Campus" le gouffre financier d’Ernotte à France Télés…Dire que Dati claironnait que sa réforme n’allait rien coûter !

Alors que Le Figaro révélait la semaine dernière que « Patrick Drahi pourrait céder SFR » et à quelques jour de la nomination de la nouvelle tête qui devra mettre un terme à une décennie de gabegies, les 150 millions d’euros estimés sur 15 ans de l’immeuble Quadrans propriété de Drahi  (12 ans à 10M€ que l’État devra débourser +  3 ans de plus si le bail est dénoncé dans les conditions et les délais très contraignants qui y figurent), les bobards du tandem Ernotte/Dati sur une holding radio-tv à « coût nul »  montre à quel plus c’était gros, moins cela avait de chance de passer ! Le CAMPUS ernottien (*) va coûter un bras et plomber très significativement  le groupe public pour les années à venir.

Finalement avec la signature d’Ernotte qui l’engage, l’État va devenir l’un des financiers du toujours patron de SFR jusqu’à sa cession.

Extrait :

« Après avoir restructuré sa dette, Patrick Drahi peut s’attaquer à la cession de son opérateur SFR. Bouygues, Orange et Iliad sont à l’affût, tout comme certains acteurs au Moyen-Orient. Mais le processus s’annonce semé d’embûches. 

C’est l’une des plus belles arlésiennes du capitalisme français. Depuis 2012, et l’irruption de Free sur le marché du mobile en France, les quatre opérateurs télécoms français ne rêvent que d’une chose : revenir à trois. Il y a neuf ans, en 2016, ils avaient bien failli réussir. Bouygues, vendeur, s’était proposé à Orange. Moyennant une entrée de Martin Bouygues à son capital, l’ex-France Télécom s’était donné les moyens de racheter l’opérateur du groupe basé avenue Hoche à Paris. Un accord avec SFR et Free prévoyait ensuite de revendre certains morceaux de Bouygues Telecom pour satisfaire aux exigences de concurrence. L’opération, au nom de code « Jardiland », avait capoté au dernier moment, à cause notamment des nombreuses conditions posées par l’État français, premier actionnaire d’Orange. »

En ce début de printemps 2025, la petite musique de la consolidation se fait à nouveau entendre. « Pour la première fois depuis quinze ans dans les télécoms françaises, nous avons un vendeur », a confié début mars aux analystes financiers le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez. Sans le nommer, tout le monde sait à qui il fait référence : Patrick Drahi et SFR. Il n’est pas le seul à partager cette conviction. « Patrick Drahi veut tourner la page des télécoms en France. La volonté est là, je ne vois pas cela changer », assène une source dans le monde des affaires qui connaît bien le milliardaire… » 

(*) Le CAMPUS ernottien c’est le tonneau des Danaïdes et tout cet argent jeté par les fenêtres comme pour Salto, parce que l’ex-Orange aura liquidé quasiment tous les bijoux de famille :

Le projet baptisé "Campus 2025" par l’ex-Orange, était supposé « rationaliser les coûts immobiliers du groupe en regroupant les salariés, jusqu’alors dispersés sur seize sites parisiens, sur seulement cinq sites d’ICI 2025. »

Autrement dit d’ici à cette année, les choses devaient être bouclées. Cette bonne blague car  tout semble bloqué. Décidément Ernotte doit avoir un gros problème avec  ICI ...

En plus du « Coût initial élevé mais aussi des incertitudes budgétaires »  qu’engendre cet invraisemblable tour de passe-passe – il n’y a guère d’autre  mot ! – la mise en œuvre du projet nécessitera des investissements initiaux importants de plusieurs dizaines de millions d’euros (aménagement des nouveaux sites, déménagements, etc.) alors qu’Ernotte a annoncé en CSE un déficit de  -72M€ passé quelques jours plus tard devant les 200 Top managers à -76M€.

Ils sont nombreux les pragmatiques à s’interroger sur la viabilité financière du projet, à commencer par l’IGF et probablement la Cour des comptes qui ne manquera pas de souligner dans son rapport à venir dans les prochaines semaines, le risque que malgré toute cette com’ mensongère, cela devienne un nouveau gouffre économique sans commune mesure.

Tout cela sans parler de l’impact sur l’organisation du travail avec de l'Open Space à gogo qui pourraient influer sur l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle des salariés avec du stress supplémentaire et une baisse de la productivité…de la dégradation des conditions de travail tout aussi dégradées que tendues…de la perte d’identité et de proximité des équipes avec une uniformisation qui nuirait à la créativité et à la réactivité…et les incertitudes qui pèsent sur l’emploi après les propos d’Ernotte qui parlait récemment d’un plan de 200 millions d’euros d’économies visé qui pourrait bien signifier des centaines de suppressions d’emplois du fait de la mutualisation à outrance des sites

Aucun commentaire: