La CGC des média demande à l’Arcom de disqualifier la candidature de Delphine Ernottte à FTV dans un contexte hallucinant de soupçons de « fraude à un concours public »…le cas échéant d’une procédure de la République.
En ce premier mai fête
du travail et afin de donner un grand coup de chapeau aux salariés de France
Télévisions qui travaillent depuis dix ans sous le règne du déni législatif, d’un
copinage outrancier, d’une externalisation qui aura coûté aux contribuables
des dizaines de milliards d’euros et engraissées une poignée de gros producteurs devenus
riches, le tout dans un climat de peur,
de terreur et de la brutalité au-delà du dicible.
(*)
Cela
étant dit, après les informations dont dispose le blog CGC Média et après l’article
publié, hier dès 10h00 ce dernier jour d’avril (*ci-après)
concernant les relances faites à des parlementaires pour confirmer leur présence,
le 17 mai prochain à la grande soirée cannoise organisée avec l’argent public
évidemment, afin d’y célébrer l’intronisation
ernottienne donnée acquise par les petites mains chargées en étant chargées :
« Elle passera le 13 mai en premier et sera confirmée
à son poste la 15 ! », l’ARCOM
qui n’avait pas ces éléments lorsqu’elle a publié dans l’après-midi sa short-list
devra en conséquence disqualifier la candidature de Delphine Ernotte.
Soit dit en passant ces petites mains sont payées par le contribuable donc possible détournement de fonds publics.
La CGC de l’Audiovisuel qui en fait ici la demande a déjà sollicité son avocat pour porter l’affaire en Justice.
Certains
vous diront que la procédure ne nomination à la Présidence de France Télés n’est pas véritablement un concours et alors !?
Lorsqu’il y des règles imposées à tous, des modalités claires pour les candidatures
donc des candidats qu’est donc ?
Cela ne change rien à l’obligation de loyauté et d’exemplarité
que doivent impérativement respecter les candidats. Il ne doit y avoir aucun soupçon
de tricherie et/ou de tentative de corruption et autres conflits d’intérêts qui conduiraient
inévitablement à la disqualification immédiate et à de possibles sanctions
pénales à l’encontre de l’impliqué(e).
Abuser de son autorité publique pour ce faire n’arrange
pas non plus les bidons et peut être assimilé à un détournement de ce
rôle public mais plus grave à une hallucinante déloyauté totale vis-à-vis des autres
candidats…déloyauté qui peut prendre la forme de corruption
(active ou passive) ou de trafic d'influence. [articles 433-1 et suivants du
Code pénal]
Ce
ne sont sûrement pas les deux membres de l’ARCOM nommés par la Cour de
cassation et le Conseil d'État pas plus que les 6 autres évidemment (le 9ème
trop proche issu de France Télés ne participant au vote).
Après la connaissance de telles informations qui font suite
suite aux témoignages déjà apportés de parlementaires
ne peut souffrir aucun autre décision.
Pour la CGC, une lettre d’avocat devrait partir à l’ARCOM
et des procédures judiciaires être lancées.
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