La zone de turbulences chez Presstalis, ex-NMPP, contraint Bolloré à reporter le lancement son quotidien payant à l'automne.
"En juin, il y a eu un problème avec Presstalis. Ce n'était pas possible de lancer notre son quotidien payant haut de gamme dans de telles conditions. Il nous a semblé raisonnable de le reporter à l'automne", explique Vincent Bolloré.
Ce dernier évoque, la zone de turbulences qui est intervenue dans la société que dirige Rémty Pflimlin depuis juillet 2006; « Il convenait attendre qu'un accord fût trouvé pour son refinancement. »
"Notre structure de capital nous permet de faire les choses sur le long terme…. On n'est pas à 5 minutes près. ", dit Vincent Bolloré qui ajoute "Ce sera le premier lancement d'un quotidien depuis longtemps, donc on ne veut pas le rater (...) Le journal est arrêté, la maquette est prête.
"On va vraiment le lancer. Soyez sûr qu'on va le faire. Au fond, on fait toujours ce qu'on dit".
Le nouveau quotidien dont le nom n'est pas encore révélé, portera dans son titre la marque "Direct" comme l'ensemble des actifs médias du groupe. Il sera imprimé sur les rotatives du "Monde", vendu "environ 0,50 euro" avec un tirage de 350.000 exemplaires pour une vente espérée autour de 250.000 à 300.000 exemplaires.
C'est donc l'activité "librairie" que Vincent Bolloré déjà propriétaire des quotidiens gratuits Direct Soir et Direct Plus, ainsi que des chaînes de la TNT Direct 8 et Virgin 17, choisit comme vecteur de développement alors que la distribution en kiosque connaît une crise sans précédent (pas résolue par les Etats généraux de la presse) et que Presstalis, qui assure 80% de la distribution des journaux en France, en faillite, échappe donc de justesse au dépôt de bilan notamment grâce à une recapitalistion salavatrice.
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