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jeudi 16 juillet 2015

Nouvelles révélations sur le pouvoir de Schrameck dont il use et abuse au sein du CSA.

Chaque jour qui passe depuis le 23 avril 2015 est l'occasion de nouvelles découvertes sur le processus "mascarade"  de sortie de chapeau que Schrameck a complètement organisé.
 
Il y quelques jours, "l'Opinion" débutait un feuilleton sur les ubuesques conditions voulues par l'ex membre du Conseil d'État et directeur de cabinet de Lionel Jospin qui font aujourd'hui l'objet de 2 recours au Conseil d'État et de 3 plaintes que le Parquet a aujourd'hui entre les mains. (Didier Quillot, SNPCA-CGC et CFDT)
 
Ce feuilleton signé Cyril Lacarrière,  est "au processus de désignation à la présidence de France Télévisions " ce que le feuilleton signé Didier Maïsto sur Lyon Capitale est à "la vente de "Numéro 23".
 
Ces deux dossiers explosifs, tous deux qualifiés dans la Presse de "scandales d'État" que Schrameck,  allait essayer devant la commission d'enquête du Sénat, sous serment, de noyer dans la masse de la quarantaine de décisions prises par an par le CSA.
 
Ce que Schrameck allait dans une opération com à deux balles,  qualifier de "très rares circonstances, certes significatives où la procédure ne paraît avoir été observée..."(*) mais dans la "masse" ne seraient que l'exception qui confirmerait la règle. Ben voyons!

Elles ne sont pas juste "significatives", contrairement à ce que voudrait faire croire Schrameck, elles sont MAJEURES dans la vie de l'Instance et auraient dû réunir toutes les garanties de rigueur et d'impartialité qu'une Démocratie exige.

(*) «Alors faut-il - je vais jusqu'au bout de votre interrogation  - faut-il renoncer à une obligation par ce que en de très rares circonstances encore une fois, je vous l'accorde significatives, elle ne paraît avoir été observée. Je le pense pas, je pense qu'elle doit être réitérée et je fais confiance par principe et par raison à la conscience de mes collègues comme je le fais bien entendu et aux collaborateurs du conseil supérieur de l’audiovisuel, pas en cause,  pour respecter à la fois la loi et leur conscience», déclare sous serment, Olivier Schrameck. 
 
Ce 16 juillet donc, ce nouvel épisode  intitulé "Opération lessivage parmi les candidats", va nous en apprendre encore un peu plus sur les méthodes d'Olivier Schrameck qui auraient déjà dû comme dans toute Démocratie, aboutir à sa démission et/ou à la révocation de celles ou ceux  qui y ont participé.
 
Extrait de l'article "Qui veut gagner France Télévisions (4/5)."

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel va sacrifier trois fortes personnalités du PAF et provoquer une crise incontrôlable.

Les faits - Les dossiers reçus et enfermés dans le coffre-fort du Conseil supérieur de l’audiovisuel, et la date butoir passée, les huit membres composant le collège peuvent enfin se réunir pour découvrir le nom des 33 candidats qui espèrent devenir président de France Télévisions. Les déçus seront donc nombreux. L’histoire retiendra que c’est un 1er avril qu’Olivier Schrameck avait choisi pour décacheter les enveloppes contenant les projets des prétendants à la succession de Rémy Pflimlin. Cela ne devait pas être une blague. Les 22 jours qui suivirent ont pourtant ressemblé à une mauvaise pièce de boulevard, où derrière le formalisme de la procédure s’est jouée une succession de coups bas et de compromissions. Ce mercredi d’assemblée plénière, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel explique aux sept autres membres qu’un vote aura lieu deux semaines plus tard pour déterminer quels seront les candidats retenus pour le grand oral. Les conditions ne sont alors pas fixées clairement. Elles ne seront d’ailleurs finalement connues à l’extérieur que lors de l’audition de l’ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale....Cette méthode sera l’occasion pour une partie du collège de mettre en place un tir de barrage et de dégager la voie à la future élection de Delphine Ernotte-Cunci. C’est l’alliance de quatre membres, Nicolas Curien, Sylvie Pierre-Brossolette, Olivier Schrameck et Nathalie Sonnac, qui aura droit de vie ou de mort sur l’avenir des candidats...

Aujourd’hui encore, cette opacité est vécue comme un malaise..

Déposée le 1 er juin par son avocat, le bâtonnier de ParisPierre-Olivier Sur, la plainte de Didier Quillot ferait actuellement la navette entre le parquet, le ministère de la Justice, Matignon et l’Elysée."

Tout comme celles du SNPCA-CGC et de CFDT qui ont parallèlement déposé chacun un recours devant le Conseil d’Etat pour les mêmes motifs.

"Les ennuis étaient loin d’être terminés pour le CSA." conclut  "l'Opinion".

 

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