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jeudi 17 mars 2016

Maxime Ruszniewski a adressé un droit de réponse à Renaud Revel au sujet de la Fondation qu’il administre…il n’a pas été déçu!


Maxime Ruszniewski a adressé un droit de réponse à Renaud Revel au sujet de la Fondation qu’il administre…il n’a pas été déçu!

Depuis hier, mercredi 16 mars date de sortie du « Canard enchaîné » (* fin de post), c’est branle-bas de combat à France Télévisions…particulièrement au 8ème étage.

Suite à l’article intitulé « A France Télés les droits de la femme nourrissent son homme » que le blog CGC Média a immédiatement relayé, les tentatives d’explications dont les versions varient d’ailleurs en fonction de l’une ou de l’autre, se poursuivent.

Dernière en date, celle de Maxime Ruszniewski producteur de clips pour la Fondation des femmes dont il est Secrétaire général et dont Ernotte affirme « n’avoir su qu’en mars 2016  qu’il était administrateur de ladite que France Télé finance » (La Lettre de l’Audiovisuel n°6154).

C’est assez curieux cet amnésie partielle dont souffre soudainement Ernotte sur le producteur-administrateur-conseiller à qui elle vient de payer via sa boîte de prod « Pardi » : 40.000 euros pour 3 clips.

L’ex Orange Ernotte allant même jusqu’à préciser via sa dircom que « 40.000 euros c’est en en deçà du marché…un clip c’est habituellement entre 15.000 et 20.000 euros »). C’est dingue ça…finalement France Télé aurait fait des économies !!!!!!

Ernotte connait très bien Maxime Ruszniewski puisqu’il est le conseiller de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, lorsque l’ex Orange devient le mercredi 2 juillet 2014 sous l'égide de "La Fondation FACE" qui héberge aujourd'hui "La Fondation des femmes" présidente du Comité Exécutif d'une précédente fondation soutenue par la ministre et son conseiller com "La Fondation Égalité – Mixité"ces deux dernières fondations hébergées toutes deux par la « FACE » donc. (photo ci-dessous).

Fondation qui avait du reste lancé toujours sous l’impulsion toujours de l’infatigable Maxime une campagne du même style. La campagne dit le site de la fondation Face dont dépend Ernotte donc « est signée par l’agence Citizen Republic, est soutenue par le Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et par le Syndicat National de la Publicité Télévisée (SNPTV). »  

D’ailleurs si l’ex Orange avait fait une recherche internet sur ladite Fondation hébergée par la « FACE » dont elle est quand même présidente, elle aurait pu lire (capture d’écran ci-après)


 


snptv.fr/actualites/actualites_fla.php?id=1396 

19/11/2014 - Fondation Egalité-Mixité, sous égide de FACE. retour à la liste ... Maxime Ruszniewski (Citizen Republic-MPG Groupe) 06 22……..»

Cette date 19/11/2014, est du reste importante pour la campagne fournie semble-t-il par Citizen… car Ernotte aurait pu s’interroger sur autre info toujours donnée dans le cadre d’une recherche Internet – ah ce foutu Internet !!! – qui est cette fois-ci délivrée par « La Correspondance de la publicité » en date du 19/01/15 « Mme Frédérique AGNES et MM. Farid AKANI, Eric DEPOORTER et Maxime RUSZNIEWSKI lancent Citizen Republic, groupe de communication "d'engagement" dédié aux avis consommateurs et à la smart data ». (capture d’écran ci-après)

L’ex Orange n’est visiblement pas curieuse !

Ces quelques précisions faites – chacun comprendre dès lors la nécessité d’une plainte avec constitution de partie civile et instruction judiciaire en cours de rédaction – voici le droit de réponse du blog de l’Express au droit de réponse de celui qui tente aujourd’hui sur sa page Facebook une sorte de victimisation face à un complot qu’il entend combattre "Ni illusion Ni renoncement : le combat pour l'égalité entre les sexes compte encore beaucoup d'ennemis. Mais au final, ça bougera. Vous verrez."

Clips pour les droits des Femmes: France Télés droit dans ses escarpins

« Deux syndicats de France Télévisions ont demandé des comptes à leur direction, au sujet d’une aide de 7.000 euros accordée à la Fondation des Femmes, dont la dirigeante, militante féministe reconnue, est aussi la compagne d’un proche collaborateur de Delphine Ernotte, indique l’AFP, suite à un article du Canard Enchainé d’hier.


Autre grief, ils s’interrogent sur l’attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au producteur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation, comme l’a révélé Le Canard, hier mercredi. La Fondation des femmes, que vient de créer Anne-Cécile Mailfert, ex-porte-parole d’Osez le féminisme! »


Dans un courrier qui m’ait adressé, le même Maxime Ruszniewski tient à indiquer : "La production des clips évoqués – pour lesquels ma Société va toucher très exactement 5.500 euros après tournage – n’a strictement rien à voir avec la Fondation des femmes.
Les statuts de cette dernière ont été déposés bien après la commande des clips, nous y sommes toutes et tous bénévoles et engagés contre les violences et les discriminations.
La médiatisation concomitante des 2 est évidemment liée au 8 mars, journée internationale des Droits des femmes.

Les clips, vus + de 800.000 fois sur le web et salués par toute la critique – dont L’Express- sont à ce jour le + gros succès digital pour une campagne France TV. Je précise que je n’ai toujours pas touché 1 euro et avancé tous les fonds pour qu’ils soient produits »


 Deux remarques:


Il faudrait que France Télévisions et Maxime Ruszniewski accordent leurs violons. 

Interrogé par l’AFP, la direction de la Communication de France Télés indique que ce dernier a touché "7.000 euros pour fournir des recommandations contre les stéréotypes (…) ajoutant : "Puis il a été choisi pour réaliser trois clips pour environ 40.000 euros, avec des animateurs de France Télévisions, sans appel d’offres, car c’est la règle pour réaliser les clips".
7.000 et 40.000 euros n’étant pas 5.000, on est un peu perdu.
 
Voilà pour les chiffres. Quant au fond, et c’est le cœur du sujet, il y a naturellement matière à s’interroger: le statut d’administrateur de la dite Fondation de Maxime Ruszniewski jette bien évidemment un voile d’incrédulité sur cette opération où le mélange des genres ne semble choquer personne.  
De même pour la présidente de cette même Fondation, dont on ne conteste pas au demeurant ni l’honnêteté ni la qualité de la démarche : sa relation à la ville avec Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte, aurait dû l’inciter à un peu plus de prudence.  

Éthique oblige…."



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