Chronique d’une
discrimination ordinaire (pour ne pas dire plus) : « le sauvage auvergnat » mal fiché (*) est renvoyé chez lui !
Ou comment ce
salarié qui arrivait, il y a trois ans de l’établissement France Ô Guyane pour permuter début
2014 avec un collègue de France 3 Auvergne qui s’entendait accueillir ainsi "On
n'est pas chez les sauvages ici" (devant
témoin) est renvoyé chez lui.
Ce
salarié que nous nommerons M pour
plus de commodité, est donc
affecté en Auvergne pour trois ans et prend pour cette période la place de place
en Guyane de son collègue que nous appellerons A.
Cette phrase "Ici, on n'est pas chez les
sauvages" ou "On n'est pas chez les sauvages", résonne encore aux
oreilles de M accueilli de cette façon-là dès son
premier jour à Chamalières.
Le témoin qui a
assisté à la scène a d’ailleurs produit une attestation présentée au Conseil
des Prud'hommes de Clermont-Ferrand le 23 mai dernier (lequel conseil se prononcera le 15 mai 2017 sur ce
cas et sur l'affaire des fiches bien entendu).
Par ailleurs
et nombreux sont ceux qui en ont été les témoins directs, M a été malmené et traité très brutalement parla
« hiérarchie » principalement son chef de service Jean Forneris qui n’a pas manqué de l'étriller dans le
cadre des fiches secrètes.
(*) Le blog CGC Média qui avait du reste publié cette dernière – vous savez, ces fiches secrètes établies à l’insu des salariés dont l’ex Orange niait publiquement l’existence
– la publie, ici, de nouveau.
Bref, l'encadrement
auvergnat a brisé ce salarié qui est
aujourd'hui en arrêt, victime de
souffrance au travail, méprisé et ignoré par la direction des ressources
humaines et par ses encadrants directs, a décidé de renvoyer chez lui « l’importun ».
Quant à A qui vit une expérience très positive en Guyane - il s'épanouit dans sa mission -
ses supérieurs qui n’ont qu’à se louer de son travail et de son investissement,
aimeraient le conserver au-delà de ces trois ans.
Seulement voilà, ils n’ont pas leur mot à dire.
S'il n'y a pas de souci concernant A, il y en a bien
évidemment un avec M victime du de
cette discrimination ordinaire (pour ne pas dire plus…faudrait pas que le Label en pâtisse !) pratiqué
par l'antenne d'Auvergne et couverte par la direction de pôle Labarrière, entre
autres, destinataire des fiches secrètes
remplies avec zèle par l’encadrement local.
Ces gens-là s'apprêtent donc à infliger une double peine à M en le renvoyant
chez lui après l'avoir accueilli et traité comme chacun le sait à présent.
Elle peut continuer comme c’était le cas chez Orange à l’époque de galvauder la notion de « social ».
Souffrance au travail, cynisme, mépris et absence totale de scrupules prévalent
aujourd’hui à France Télé
qui le cas échéant s'apprêtent après M à casser A.
Le motif bidon
mis en avant, histoire de trouver une parade à l’indicible - « une permutation trop longue n'est pas
une bonne chose ». Tu parles Charles !
Les deux
collègues vont evoir retrouver leur affectation d'origine dès le 1er
janvier 2017.
Il leur a été dit « c’est
comme ça » sans donner
d'explications, ni à M, ni à A.
C'est fini,
un point c'est tout. A aucun moment, M ne s'est entendu dire qu'il ne serait
pas reconduit en Auvergne par son chef de service (qui à part lui hurler dessus ne lui adresse jamais la parole). Seul
un mail laconique (signé Thirel) a
fait savoir à A qu'il devrait revenir en Auvergne en janvier 2017.
Il a attendu
des mois et des mois avant d'avoir un quelconque retour de l’un(e) ou l’autre (après avoir fait un mail avec copie à
l'inspectrice du travail). Après ce mail, il a eu curieusement eu sa
réponse en deux jours (Tiens donc! Lorsque
l'inspectrice du travail est dans la boucle, on daigne répondre...).3
La réponse c’est
NON ! Et quand A a voulu argumenter, on lui a répondu qu'il n’avait qu’à se porter candidat à d'éventuels postes à pourvoir en
Guyane s’il voulait y rester ! Et toc.....
Ce n’est pas
la première fois que le pôle Sud-Est s’illustre dans ce genre de traitement
inhumain de situations en tous genres…mais là c’est le pompon. Non contente de
s’avérer incapable de résoudre de vrais problèmes humains dans l'entreprise, elle
montre encore une fois, son véritable image et son unique talent : compliquer et pourrir l'existence des
salariés de FTV. A ce petit jeu-là, elle se révèle définitivement
imbattable.
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