Carolis (déjà condamné à de la prison), Gallet jugé en novembre pour ne pas avoir respecté les procédures de
passation de marchés publics juste après Ernotte qui le sera, elle, à la mi-octobre…ça fait beaucoup!
Alors que les deux
textes du gouvernement sur la
moralisation de la vie publique - au cœur de la campagne d’Emmanuel Macron - débutent leur
parcours parlementaire, ce lundi 10 juillet au Sénat, l’article de Jamal Henni pour BFM TV «Ce
que la justice reproche à Mathieu Gallet » arrive à point
nommé (*).
Le
journaliste y livre les raison du renvoi en Correctionnel de celui Mathieu
Gallet que Denis Pingaud a coaché pour l’envoyer à Radio France comme il l’a
fait peu de temps après avec l’ex Orange Delphine Ernotte pour France Télés. Rappelons
d’ailleurs que les conditions de ce dernier parachutage font actuellement l’objet
d’une instruction judiciaire.
L’ex Orange qui sera également devant la 11ème chambre correctionnelle du TGI de Paris à la mi-octobre quelques semaines avant Mathieu Gallet dans le cadre d’une citation directe qui la vise nommément ainsi que son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez, Anne-Cécile Mailfert, compagne de ce dernier, et Maxime Ruszniewski ex conseiller au cabinet de Nadjat Vallaud-Belkacem et cofondateur Anne-Cécile Mailfert d’une soi-disant Fondation des femmes d’intérêt public !
L’ex Orange qui sera également devant la 11ème chambre correctionnelle du TGI de Paris à la mi-octobre quelques semaines avant Mathieu Gallet dans le cadre d’une citation directe qui la vise nommément ainsi que son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez, Anne-Cécile Mailfert, compagne de ce dernier, et Maxime Ruszniewski ex conseiller au cabinet de Nadjat Vallaud-Belkacem et cofondateur Anne-Cécile Mailfert d’une soi-disant Fondation des femmes d’intérêt public !
Les divers chefs d’accusations de cette plainte sont, entre autres :
recel de prise illégale d’intérêt, délit de "favoritisme" là–aussi prévu et réprimé par les articles
432-12 et 432-14 du Code pénal… délit de prise illégale d’intérêt, ainsi que du
délit de favoritisme, délit de recel de prise illégale d’intérêt sur le
territoire national et à une date non couverte par la prescription, ainsi que
du délit de recel de favoritisme, etc…
Concernant
Mathieu Gallet, le blog CGC Média vous propose de découvrir (ci-après) un
extrait de l’enquête de BFM TV.
« Le PDG de Radio France va être jugé en novembre pour ne pas avoir
respecté les procédures de passation lorsqu'il dirigeait l'INA.
Le 22 juin, le parquet de Créteil a décidé de renvoyer Mathieu Gallet
devant le tribunal correctionnel de Créteil.
Le PDG de Radio France va donc être
jugé en novembre [le 16 du mois, ndlr] pour "favoritisme". Il risque jusqu'à deux ans de prison,
30.000 euros d'amende, et de se voir "interdire
d'exercer une fonction publique" [c’est d’ailleurs la même mesure d’interdiction qui est également réclamée contre
Delphine Ernotte, ndlr]
Toutefois, "pour ce type de délit, une peine de prison ferme est rarissime, voire inexistante, pour une première condamnation. [à l’instar de celles qui ont notamment été prononcées début 2017 par la 32ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris contre Patrick de Carolis et Bastien Carolis, ndlr]. La peine infligée est en général du sursis", indique l'avocat pénaliste Stéphane Babonneau.
Non-respect des procédures
Précisément, Mathieu Gallet est jugé pour ne pas avoir respecté, lorsqu'il était PDG de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), les procédures en vigueur pour la passation de marchés publics.
Toutefois, "pour ce type de délit, une peine de prison ferme est rarissime, voire inexistante, pour une première condamnation. [à l’instar de celles qui ont notamment été prononcées début 2017 par la 32ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris contre Patrick de Carolis et Bastien Carolis, ndlr]. La peine infligée est en général du sursis", indique l'avocat pénaliste Stéphane Babonneau.
Non-respect des procédures
Précisément, Mathieu Gallet est jugé pour ne pas avoir respecté, lorsqu'il était PDG de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), les procédures en vigueur pour la passation de marchés publics.
Le parquet estime illégaux les
marchés conclus avec deux fournisseurs: la société Balises du
communicant Denis Pingaud, et le
cabinet de conseil en stratégie Roland
Berger.
Au total, Balises la boîte de Denis Pingaud [patron de l’une des deux sociétés mise en cause par le Parquet donc qui avec Gaspard Gantzer l’ex conseiller com’ de François Hollande depuis le départ d'Aquilino Morelle, lance une agence de conseil en communication et en stratégie d'entreprise...Il faut quand même oser !! ndlr] a bénéficié de 100.000 euros HT de commandes sur 20 mois. Le parquet reproche à Mathieu Gallet d'avoir "recruté un prestataire extérieur (Balises) par plusieurs contrats successifs sans mise en concurrence préalable, sans appel d'offres à candidatures", indique l'avis d'audience.
Au total, Balises la boîte de Denis Pingaud [patron de l’une des deux sociétés mise en cause par le Parquet donc qui avec Gaspard Gantzer l’ex conseiller com’ de François Hollande depuis le départ d'Aquilino Morelle, lance une agence de conseil en communication et en stratégie d'entreprise...Il faut quand même oser !! ndlr] a bénéficié de 100.000 euros HT de commandes sur 20 mois. Le parquet reproche à Mathieu Gallet d'avoir "recruté un prestataire extérieur (Balises) par plusieurs contrats successifs sans mise en concurrence préalable, sans appel d'offres à candidatures", indique l'avis d'audience.
En pratique, ces 100.000 euros de commandes ont fait l'objet de plusieurs contrats successifs. Certains de ces contrats n'ont pu être retrouvés [comme c’est étrange, la même chose que dans le procès de Carolis, Bygmalion et Millot, ndlr] tandis que, pour d'autres, seuls ont été fournis à la justice des projets de contrats non datés. Pour le parquet, "la scission des achats n'a été qu'un moyen de contourner les obligations [légales]. [Là encore les mêmes saucissonnages sanctionnées pat la Justice toujours dans le procès de Carolis, Bygmalion/Millot, ndlr]
Ces contrats récurrents avec la même entreprise, compte tenu de l'homogénéité des prestations, auraient dû relever d'une procédure prévue par l'INA, impliquant la mise en œuvre d'une publicité au BOAMP (Bulletin officiel des annonces de marchés publics), d'une consultation par écrit avec envoi d'un cahier des charges, et l'envoi d'au moins trois devis". À l'époque, une publication au BOAMP était nécessaire pour les marchés publics supérieurs à 90.000 euros.
2,5 jours pour répondre à un appel d'offres
Le parquet fait les mêmes reproches à des marchés passés à Roland Berger, pour un total de 289.000 euros. Pour le parquet, "la procédure interne à l'INA n'a pas été respectée, puisque la commission de contrôle des achats a donné un avis favorable après que les actes aient été signés". En outre, "les prestations semblent n'avoir été scindées que pour échapper à l'obligation de recourir, selon la réglementation interne de l'INA, à une procédure formalisée, nécessitant notamment une publicité au JOUE (Journal officiel de l'Union européenne), le marché étant en réalité supérieur au seuil de 200.000 euros".
Enfin, et non des moindres, le parquet accuse aussi Mathieu Gallet d'avoir favorisé Roland Berger dans cet appel d'offres. D'abord, Mathieu Gallet a informé très en avance un dirigeant de Roland Berger de "l'existence future d'un marché, ce qui avantageait nécessairement Roland Berger, qui pouvait ainsi anticiper et préparer une candidature". Ensuite, le délai fixé pour remettre les offres a été réduit à 5 jours, soit 2,5 jours ouvrés, "ce qui avantageait Roland Berger par rapport à d'éventuels concurrents"…
Fuite dans le Canard enchaîné
Établissement public, l'INA devait respecter, pour ses marchés publics, des procédures qui étaient fixées dans sa réglementation interne, dans une ordonnance et dans un décret de 2005.
La note du CGEFI avait fuité dans le Canard enchaîné du 6 mai 2015.
Mathieu Gallet avait alors annoncé le dépôt d'une plainte contre des
"propos diffamatoires" et des "informations mensongères".
Mais il n'a finalement jamais porté plainte, indique son avocat, Me Christophe
Ingrain.
L'affaire avait démarré le 10 avril 2015 lorsqu'un service de Bercy, le Contrôle général économique et financier (CGEFI), avait pointé des "dysfonctionnements et irrégularités" dans les marchés publics de l'INA. En mai 2015, l'association Anticor avait porté plainte contre X pour "favoritisme". Puis en juin 2015, le ministère de la Culture avait effectué un signalement au parquet.
Le CGEFI épinglait d'autres contrats, notamment des contrats de 50.000 euros passés en 2010 et 2011 avec l'institut de sondages OpinionWay, dont le vice-président était alors Denis Pingaud. Pourtant ces contrats ne seront finalement pas examinés par le tribunal, le délai de prescription étant dépassé. Selon le CGEFI, deux autres contrats "ne paraissent pas avoir respecté la procédure", notamment la mise en concurrence: ceux avec la société de coaching Chrysalis (55.000 euros) et avec le cabinet de Bernard Spitz (119.000 euros).
Enfin, en mai 2016, la Cour des comptes a aussi critiqué plusieurs contrats, dans un pré-rapport révélé par Mediapart et dont les conclusions définitives sont toujours attendues. Selon ce pré-rapport, les contrats passés sans mise en concurrence avec OpinionWay (chiffrés à 116.000 euros) et Chrysalis (144.170 euros) "auraient dû conduire à une publicité sur le site ina.fr, une consultation par écrit, et au moins trois devis".
L'affaire avait démarré le 10 avril 2015 lorsqu'un service de Bercy, le Contrôle général économique et financier (CGEFI), avait pointé des "dysfonctionnements et irrégularités" dans les marchés publics de l'INA. En mai 2015, l'association Anticor avait porté plainte contre X pour "favoritisme". Puis en juin 2015, le ministère de la Culture avait effectué un signalement au parquet.
Le CGEFI épinglait d'autres contrats, notamment des contrats de 50.000 euros passés en 2010 et 2011 avec l'institut de sondages OpinionWay, dont le vice-président était alors Denis Pingaud. Pourtant ces contrats ne seront finalement pas examinés par le tribunal, le délai de prescription étant dépassé. Selon le CGEFI, deux autres contrats "ne paraissent pas avoir respecté la procédure", notamment la mise en concurrence: ceux avec la société de coaching Chrysalis (55.000 euros) et avec le cabinet de Bernard Spitz (119.000 euros).
Enfin, en mai 2016, la Cour des comptes a aussi critiqué plusieurs contrats, dans un pré-rapport révélé par Mediapart et dont les conclusions définitives sont toujours attendues. Selon ce pré-rapport, les contrats passés sans mise en concurrence avec OpinionWay (chiffrés à 116.000 euros) et Chrysalis (144.170 euros) "auraient dû conduire à une publicité sur le site ina.fr, une consultation par écrit, et au moins trois devis".
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