Quand Ernotte prônait seule la
fusion des 4 sociétés de l’Audiovisuel public. Il était urgent de mettre la
poussière sous le tapis...et pour cause.
Le 3 octobre dernier, le blog
CGC Média écrivait « On sablait le
champagne aujourd’hui pont du Garigliano pour fêter
l’arrivée d’Emmanuel Grégoire, député et toujours conseiller de Paris mais
aussi porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, comme
administrateur de France Télévisions ».
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le blog CGC Média n’a cessé de dire et de redire que la fusion prônée par Ernotte et Rachida Dati était morte et enterrée.
« L'audiovisuel public met sur pause Rachida Dati sans (encore) l’enterrer » écrivions-nous très récemment, juste après avoir renvoyé le sénateur Laurent Lafon dans ses cordes pour avoir fixé ce retour à l’ORTF comme « une priorité à Michel Barnier »
Le blog CGC Média a
notamment indiqué que le budget du Pays n’étant ni discuté, ni adopté, que pour celui
de France Télévisions s’inscrivant dans les 4,4 milliards annuels pris
sur une fraction de la TVA, rien n’était donc garanti !
Il parait assez clair
que celle qui s’est vanté d’avoir engrangé grâce aux JO des recettes publicitaires
hors normes, ne pourra s’en prendre qu’à elle-même lorsque qu’elle constatera
que le budget 2025 sera bien différent de la trajectoire budgétaire
pluriannuelle calée à l’automne 2023.
Il semble assez évident
que le montant des crédits dits de transformation, sera loin de celui acté
pour le budget 2024.
Sinon pourquoi l’Assemblée nationale aurait-elle décidé de passer au peigne fin, les COM liés aux sociétés de l’Audiovisuel public ?! Quand bien même Roch-Olivier Maistre continuerait le chantage à l'État qu'il a fait hier devant les élus de la Nation: "Nous avons rendu un avis favorable cet été selon les documents qui nous ont été transmis mais si les hypothèses budgétaires n'étaient pas celles proposées, nous nous gardons la possibilité de le faire évoluer (mais qui s'en soucie ?) ! "
Tout cela, l’ex-Orange en a
bien conscience…Voilà pourquoi, il fallait aller vite pour faire sortir de
terre « France Média » (l’ORTF donc) dont elle
aurait évidemment pris la tête, histoire de noyer la catastrophe
industrielle dont elle devra très vite rendre des comptes, face à la Représentation
nationale [la suivante, il y a toute les chances] qui n’en reviendra
évidemment pas de ce qu’elle découvrira.
Le blog CGC Média a déjà
révélé que des suppressions de poste (dites ETP) avaient déjà été fixés – en douce
– à tous les secteurs de l’entreprise.
L’Inspection Générale des Finances ne dit pas autre chose. « Selon la mission de l’IGF, la réalisation complète du plan d’économie conduirait à une réduction de 700 ETP pour le groupe ». Les chiffres dont le blog CGC Média dispose vont bien au-delà de ceux que la direction qui ose parler de « stabilité des effectifs », a fixé aux uns mais dont elle retarde l’annonce pour les autres, s'agissant des nombreux postes supprimés.
Toujours selon l’Inspection Générale des Finances (IGF), « 55 à 75 millions d’euros du plan d’économie seraient conditionnés à "la rénovation du cadre social de l’entreprise"»…autrement dit, à l’accompagnement vers la sortie de centaines et de centaines de salariés ...les derniers recrutés, les premiers partis !
Raison
dernièrement du recrutement comme nous l’avions révélé d’une Transfuge du
groupe de presse Rossel France en tant que "directrice
de la transformation, l'intéressé
aura en charge: l’accompagnement RH de la transformation… Elle aura
pour mission de définir, proposer et mettre en œuvre la stratégie
d’accompagnement, des transformations, en tenant compte des besoins des
collaborateurs et des directions. (*)
(*)
Curieux lorsque l’ex-Orange prévoit « que la masse salariale, repasse au-dessus du milliard : 1 045 millions d’euros en 2028, bien au-delà des 984 millions d’euros de 2024 ». Il faut bien payer tous ces gros salaires de celles et ceux qu'elle n'a cessé d'augmenter sur cette dizaine d'années!
L’instance de contrôle s’est également laissé bercé des engagements pris par celle qui, parachutée à l’été 2015, déclarait dans la Presse, Libération entre autres mais aussi devant les parlementaires, vouloir ou devoir (c’est selon !) « renégocier l’accord collectif, le dépoussiérer éventuellement ». (sic)
Chacun comprend pourquoi il était urgent de faire valider le tour de passe-passe Ernotte/Dati dès le 1er janvier 2025 qui aurait masqué toute cette tambouille et permis à ces quelques passeurs de plats qui la soutiennent encore – on comprend pourquoi puisque ceux-là ne seront pas sur les listes des virés (au moins le croient-ils) ! – de distiller leur propagande à grands coups d’encensoir et de chanter leurs louanges à « la dame du Majestic » (¤)
(¤)
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