Quelqu'un pourrait-il prévenir l'Arcom et son président qu'une certaine presse a déjà décidé qui doit être à France Télés en mai prochain !?
Il y a quelques jours, avant même que Matin Ajdari ne révélât les modalités de candidature à la présidence de France Télévisions, Le Parisien sous la plume de Benoit Darragon dans un article coécrit avec deux des ses collègues publiait 4 pages sur Pierre-Antoine Capton, le fondateur de Médiawan qui avec Banijay et Brut se partagent pas loin des 1/5ème du budget du groupe de télévisions public de près de 2,5 milliards.
L'encadré (en rouge) vaut son pesant de cacahuètes. A la
question de Benoit Darragon and co "L’Arcom doit désigner au
printemps le prochain président de France Télévisions.
Delphine Ernotte devrait être candidate à un troisième mandat.
A-t-elle été selon vous une bonne dirigeante ces dix dernières années
?" Capton chante le refrain habituel après les 10 ans de contrats
qu'il a signé avec les centaines de millions voire les milliards de contrats
signés avec FTV sur une décennie : "Delphine Ernotte a été une excellente
présidente parce qu’elle a réussi à transformer France Télévisions en
gardant une vraie qualité éditoriale. Avec
S.S-G, ils ont rendu France Télé ultra-compétitif. Pour
moi, le meilleur choix serait celui de la stabilité."
Benoît Daragon est certes un journaliste connu pour travailler
au sein du service médias du journal Le Parisien où il couvre
régulièrement des sujets liés à l’audiovisuel, aux médias et à la télévision
mais il est également chroniqueur dans l’émission "C médiatique"
diffusée sur France 5, la chaîne de France Télés où il intervient chaque
dimanche pour commenter l’actualité des médias.
Cool non ?
Certains autres font encore plus fort. Ils méprisent, tentent d'invisibiliser jusqu'à discriminer les potentiels candidats sur leur âge ou encore leur parcours, tout en enterrant pas avance leur projet de 30 pages qu'il vont devoir présenter, en écrivant " Delphine Ernotte-Cunci, doit dévoiler ses intentions cette semaine à ses équipes, mais il ne fait aucun doute qu’elle briguera un troisième mandat.
« Je ne vois pas qui d’autre pourrait lui faire de l’ombre, note un très bon connaisseur du secteur. Certes, les récents dérapages de France Info sur la libération de 200 ‘otages’ palestiniens par Israël ont entaché son dossier. Et les tests de dépistage de drogue réalisés à l’Assemblée par Élise Lucet pour Envoyé spécial ont été peu appréciés des parlementaires.
Mais aucune alternative crédible ne semble se dessiner.»
Puis de poursuivre, en tirant un trait sur l'annonce pourtant récente du gouvernement, formalisée par le courrier du ministre des relations avec le Parlement sur l'abandon du projet de holding rachido/ernottien qu'il remettent sur la table pour tenter vainement de justifier leur parti pris : "Enfin, et surtout, ce poste pourrait n’être qu’un CDD de quelques mois car la réforme de l’audiovisuel public prévoit de créer une holding commune regroupant France Télévisions avec Radio France, peut-être France Média Monde et l’INA. Dès lors, le patron du groupe télé changerait, et ne serait plus nommé par l’Arcom, mais par le président de cette holding baptisée France Médias.
Cette réforme, lancée sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, est une véritable arlésienne. Déjà enterrée trois fois, elle vient de voir son examen repoussé une quatrième fois : elle devait être étudiée par l’Assemblée nationale le 11 avril, mais le gouvernement l’a retirée de l’ordre du jour, sans fixer de nouvelle date. La ministre de la culture Rachida Dati, fervent soutien de ce projet, espère le réinscrire à l’agenda avant la fin de la session – peut être fin mai ou fin juin. Si les députés finissent par l’adopter, il devra encore faire l’objet d’une seconde lecture dans les deux chambres. Le texte, même s’il est vivement combattu par les syndicats et la gauche, est soutenu par le bloc central et le Rassemblement national, et devrait donc a priori trouver une majorité dans la chambre basse. [Ah bon ? ndlr] Au plus tôt, cette holding serait alors créée le 1er janvier 2026.
Dans ce cas, il faudrait d’abord nommer son PDG. Ce dernier choisirait ensuite des directeurs généraux pour chaque filiale. Delphine Ernotte-Cunci n’a jamais caché son intérêt pour diriger l’ensemble.
Pour en tirer comme conclusion du style il pleut alors je vais mettre mes escarpins en daim : "L’Arcom se retrouve donc à lancer un processus pour désigner un dirigeant dont le mandat pourrait être très bref. De quoi refroidir pas mal d’ambitions et favoriser la patronne en place."
Vous voilà prévenu mesdames, messieurs de l'Instance de régulation !
Ne perdez pas votre temps à lire les professions de foi des candidats et leur plan stratégique pour les 5 ans à venir.
Ne réfléchissez pas puisqu'on vous dit que le mandat de la future personnalité qui présidera France Télés serait très bref [En vertu de quelle loi, nul ne sait, ndlr]
Mettez vous dans les pas de Schrameck, ROM and co...
Attendez le coup de fil dernière
minute avant de désigner la candidate du Pouvoir...qu'il s'agisse de Matignon ou du
château: 2027 est en ligne de mire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire