« L’exemplarité écologique » à France Télés : un leurre !
Dans les 30 pages adressées à
l’Arcom intitulée « Réconcilier », l’ex-Orange évoque dans
une dizaine de lignes seulement « la
transition écologique de l’entreprise » – une vaste fumisterie – où elle chante
que « l’entreprise s’est fixé l’objectif
ambitieux de réduire de moitié ses émission de gaz à effet de serre à l’horizon
2030, conformément aux Accords de Paris ».
Comme le dit Bourvil
dans son sketch "L'eau ferrugineuse" : "Le dire, c'est bien, mais le faire, c'est mieux".
Les incantations
ernottiennes chacun devrait pourtant les connaitre…visiblement
pas Ajdari et ses 7 petites mains qui ont écrit fonder leur décision d’assurer la continuité
sur l’« ambition environnementale »
d’Ernotte (sic) !!!
Comment se traduirait donc à l’écrit
et sûrement pas à l’oral, cette soi-disant ambition ?
Attention accrochez-vous
à votre siège : « Par une Convention
interne où les salariés eux-mêmes seront priés d’apporter les possibles réponses
de l’entreprise, en formulant des propositions soutenables et
collégialement imaginées au plus près des réalités du terrain [Lesquelles
et de quel terrain s’agit-il sinon l’entreprise ? ndlr] ,afin
de permettre de susciter une véritable mobilisation interne dans ce défi
indispensable. »
Une mascarade comme l’est
l’intégralité de ce pseudo processus qui finira très vite à présent, au Pénal.
Preuve de l’imposture, « le
signalement d’un comportement inapproprié et potentiellement illégal au sein
de l’entreprise » qui vient de parvenir au directeur régional de l’établissement
de France Télés Tahiti La 1ère avant d’être adressé officiellement
au Procureur de la République.
« Nous souhaitons porter à votre connaissance des faits particulièrement graves survenus récemment dans notre établissement.
Lors du dernier Comité d’entreprise, plusieurs élus vous ont informé qu’un(e) cadre (supérieure) de l’entreprise aurait vendu, dans les locaux mêmes de l’entreprise, des plats contenant de la viande de tortue.
Cette activité, non seulement
inappropriée en milieu professionnel, pourrait en outre constituer une
infraction pénale, notamment si cette viande provient d’espèces protégées ou ne
respecte pas la réglementation sanitaire et commerciale applicable. (*)
Malgré
plusieurs signalements informels, nous constatons à ce jour l’absence de toute
mesure disciplinaire ou déclaration aux autorités compétentes. [Obligation selon l’article 40 du code de procédure pénale qui
dispose : « Toute autorité constituée, tout officier public ou
fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance
d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de
la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements,
procès-verbaux et actes qui y sont relatifs », ndlr]
Cette
inaction expose potentiellement l’entreprise à des sanctions en cas de contrôle
ou d’incident.
Nous considérons
que ce comportement constitue :
• Et un possible
délit au regard du droit pénal et du droit de l’environnement.
En conséquence,
nous vous demandons formellement :
• De prendre les
mesures disciplinaires appropriées à l’encontre du salarié concerné ;
Et de saisir
sans délai les autorités compétentes si l’origine légale de cette viande ne
peut être établie de manière claire et vérifiable.
À défaut
de réponse écrite ou d’action de votre part sous un délai de sept jours, nous
nous verrons dans l’obligation de saisir l’Inspection du Travail, les services
vétérinaires ainsi que le Procureur de la République, conformément à notre
droit d’alerte… »
(*) Le
trafic, le braconnage et la consommation de tortues sont
strictement interdits à Tahiti, en raison de la protection des espèces
menacées.
En Polynésie française, et
donc à Tahiti, le braconnage et la consommation de tortues marines sont
strictement interdits depuis 1971, car toutes les espèces de tortues
marines sont protégées.
Les sanctions pénales pour ces
actes sont définies par le Code de l’environnement de la Polynésie française.
À Tahiti (Polynésie française)
que prévoit la loi :
La pêche, la détention, la
mutilation et la consommation de tortues marines sont interdites depuis 2010,
conformément au Code de l’environnement de Polynésie française.
Cinq des sept espèces de
tortues marines, toutes protégées, vivent dans cette région, mais elles sont
menacées par le braconnage, la pollution et le réchauffement climatique.
- Sanctions :
- Amendes :
Jusqu’à 17,9 millions de F CFP (environ 150 000 €) pour la capture, la
mutilation, la détention ou la mise à mort de tortues marines. Des amendes
douanières peuvent également s’appliquer dans certains cas.
- Peines
de prison: Jusqu’à 2 ans d’emprisonnement ferme pour les infractions
graves, notamment en cas de braconnage organisé ou de trafic. Par exemple, en
2022, quatre braconniers à Manuae ont été condamnés à des peines allant de 8
mois à 1 an de prison ferme, avec 6 mois de sursis pour le principal instigateur.
- Confiscation
: Saisie des équipements utilisés (bateaux, matériel de pêche, etc.). Par
exemple, en 2018, un pêcheur a vu son bateau confisqué pour braconnage.
Elle est belle « l’exemplarité
écologique et environnementale » que les rédacteurs du
courrier précité ont pu appréhender pleinement Malgré
plusieurs signalements informels, nous constatons à ce jour l’absence de toute
mesure disciplinaire ou déclaration aux autorités compétentes.
Il faut dire qu’un syndicat proche de la direction ne veut surtout pas en entendreparler... La continuité puisque l'Arcom nous le dit !
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