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lundi 2 juin 2025

« L’exemplarité écologique » à France Télés : un leurre !

« L’exemplarité écologique » à France Télés : un leurre !

Dans les 30 pages adressées à l’Arcom intitulée « Réconcilier », l’ex-Orange évoque dans une dizaine de lignes seulement « la transition écologique de l’entreprise » une vaste fumisterie – où elle chante que « l’entreprise s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire de moitié ses émission de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, conformément aux Accords de Paris ».

Comme le dit Bourvil dans son sketch "L'eau ferrugineuse" : "Le dire, c'est bien, mais le faire, c'est mieux".

Les incantations ernottiennes chacun devrait pourtant les connaitre…visiblement pas Ajdari et ses 7 petites mains qui ont écrit fonder leur décision d’assurer la continuité sur l’« ambition environnementale » d’Ernotte (sic) !!!

Comment se traduirait donc à l’écrit et sûrement pas à l’oral, cette soi-disant ambition ?

Attention accrochez-vous à votre siège : « Par une Convention interne où les salariés eux-mêmes seront priés d’apporter les possibles réponses de l’entreprise, en formulant des propositions soutenables et collégialement imaginées au plus près des réalités du terrain [Lesquelles et de quel terrain s’agit-il sinon l’entreprise ?  ndlr] ,afin de permettre de susciter une véritable mobilisation interne dans ce défi indispensable. » 

Une mascarade comme l’est l’intégralité de ce pseudo processus qui finira très vite à présent, au Pénal.

Preuve de l’imposture, « le signalement d’un comportement inapproprié et potentiellement illégal au sein de l’entreprise » qui vient de parvenir au directeur régional de l’établissement de France Télés Tahiti La 1ère avant d’être adressé officiellement au Procureur de la République.

« Nous souhaitons porter à votre connaissance des faits particulièrement graves survenus récemment dans notre établissement.

Lors du dernier Comité d’entreprise, plusieurs élus vous ont informé qu’un(e) cadre (supérieure) de l’entreprise aurait vendu, dans les locaux mêmes de l’entreprise, des plats contenant de la viande de tortue

Cette activité, non seulement inappropriée en milieu professionnel, pourrait en outre constituer une infraction pénale, notamment si cette viande provient d’espèces protégées ou ne respecte pas la réglementation sanitaire et commerciale applicable. (*)

Malgré plusieurs signalements informels, nous constatons à ce jour l’absence de toute mesure disciplinaire ou déclaration aux autorités compétentes. [Obligation selon l’article 40 du code de procédure pénale qui dispose : « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs », ndlr]

Cette inaction expose potentiellement l’entreprise à des sanctions en cas de contrôle ou d’incident.

Nous considérons que ce comportement constitue :

• Une violation grave des règles d’hygiène et de sécurité ;

• Un risque sanitaire avéré pour les salariés ;

• Et un possible délit au regard du droit pénal et du droit de l’environnement.

En conséquence, nous vous demandons formellement :

De prendre les mesures disciplinaires appropriées à l’encontre du salarié concerné ;

Et de saisir sans délai les autorités compétentes si l’origine légale de cette viande ne peut être établie de manière claire et vérifiable.

À défaut de réponse écrite ou d’action de votre part sous un délai de sept jours, nous nous verrons dans l’obligation de saisir l’Inspection du Travail, les services vétérinaires ainsi que le Procureur de la République, conformément à notre droit d’alerte… »

(*) Le trafic, le braconnage et la consommation de tortues sont strictement interdits à Tahiti, en raison de la protection des espèces menacées.

En Polynésie française, et donc à Tahiti, le braconnage et la consommation de tortues marines sont strictement interdits depuis 1971, car toutes les espèces de tortues marines sont protégées.

Les sanctions pénales pour ces actes sont définies par le Code de l’environnement de la Polynésie française.

À Tahiti (Polynésie française) que prévoit la loi :

La pêche, la détention, la mutilation et la consommation de tortues marines sont interdites depuis 2010, conformément au Code de l’environnement de Polynésie française.

Cinq des sept espèces de tortues marines, toutes protégées, vivent dans cette région, mais elles sont menacées par le braconnage, la pollution et le réchauffement climatique.

- Sanctions :

 - Amendes : Jusqu’à 17,9 millions de F CFP (environ 150 000 €) pour la capture, la mutilation, la détention ou la mise à mort de tortues marines. Des amendes douanières peuvent également s’appliquer dans certains cas.

- Peines de prison: Jusqu’à 2 ans d’emprisonnement ferme pour les infractions graves, notamment en cas de braconnage organisé ou de trafic. Par exemple, en 2022, quatre braconniers à Manuae ont été condamnés à des peines allant de 8 mois à 1 an de prison ferme, avec 6 mois de sursis pour le principal instigateur.

 - Confiscation : Saisie des équipements utilisés (bateaux, matériel de pêche, etc.). Par exemple, en 2018, un pêcheur a vu son bateau confisqué pour braconnage.

Elle est belle « l’exemplarité écologique et environnementale » que les rédacteurs du courrier précité ont pu appréhender pleinement  Malgré plusieurs signalements informels, nous constatons à ce jour l’absence de toute mesure disciplinaire ou déclaration aux autorités compétentes.

Il faut dire qu’un syndicat proche de la direction ne veut surtout pas en entendreparler... La continuité puisque l'Arcom nous le dit ! 


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