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mercredi 29 août 2012

Les banques de France Télévisions ont du souci à se faire après les propos surréalistes de Pflimlin.

Les banques de France Télévisions ont du souci à se faire après les propos surréalistes de Pflimlin.
 
Fernand Raynaud n'aurait pas fait mieux. Le blog CGC qui avait, hier déjà, commenté largement l’exercice organisé par Pfimlin de présentation des grilles de rentrée de programmes où il a été question de tout sauf de programmes, propose aujourd’hui un nouvel exemple de l’enfumage quotidien auquel il se livre.
 
Tout d’abord l'exemple. Fin mai votre banquier vous convoque pour vous faire part de son inquiétude quant à la situation de vos comptes.
 
Voici ce qu’il vous dirait: “Concernant votre “budget”, fin mai 2012 vous étiez déjà à -30.000 € pourtant vous m’aviez dit que votre situation allait s'améliorer mais fin août on en est toujours au même point voire un peu plus bas d’ailleurs ”....et voici ce que vous lui répondriez: Non mais elle ne s’est pas dégradée la situation, y a eu un peu de baisse en juin mais j’ai retrouvé un peu de marge en été donc c’est bon!!!!”

Imaginez la tête de votre banquier qui penserait inévitablement  que vous vous foutez de lui!
 
Pourtant c’est bien ce qu’a fait Pflimlin devant un parterre de journalistes stupéfaits. Il suffit de remplacer le banquier par la journaliste et vous-même par Pflimlin. Voici la retranscription mot pour mot de ses propos réponses aux questions de la journaliste de Sateliffax.
 
Question de la journaliste de Satellifax: “Concernant le budget de France Télévisions, fin mai 2012 vous annonciez des prévisions de retard sur ressources publicitaires d’environ  -30M€. Quels ont été vos résultats à la fin juin et quels sont vos projections sur une année pleine ”?
 
Réponse de Pflimlin surréaliste: “Le -30M€ est la situation dans laquelle nous nous trouvons aussi à fin août. Donc la situation ne s’est pas dégradée par rapport aux prévisions au cours des trois derniers mois”.

La journaliste de Satellifax certainement aussi médusée que l’ensemble de ses collègues présents de la réponse invraisemblable de Pflimlin renchérit: Vous ne disiez pas qu’elle allait s'améliorer notamment grâce au J.O.?

Rebelote Pflimlin recommence: Non mais si elle ne s’est pas dégradée, ça veux dire qu'on a perdu en juin et qu'on a retrouvé un peu de marge en été mais probablement on aurait pu s’il y avait eu un marché publicitaire plus tonique avoir au cours J.O. plus de publicité mais il se trouve que le marché de cet été a été extrêmement faible pour tous supports confondus que ce soit la Télévision, la Presse ou la Radio.”

Conclusion Pflimlienne: Si ça avait été mieux, ça n'aurait pas été pire et puisque c'est presque pareil alors c'est moins mal donc c'est bon !!!!

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