Le 25 novembre dernier, le blog CGC Média écrivait – en gras et en gros - sur
les déclarations intempestives de Vincent
Meslet au micro de « L’Instant M » sur Inter également tenues
dans « L’Obs » : « Alors que
nombre JRI et autres journalistes se sont spontanément manifestés auprès de la
chaîne pour immédiatement intervenir, il semble
bien que la décision de ne pas faire d’édition spéciale en temps réel sur
France 2, ait bien été prise unilatéralement par Pascal Golomer à l’Info ! »
Comment
Vincent Meslet pouvait-il indiquer sans la moindre retenue «J’étais
moi-même à proximité des événements donc j'étais en ligne bien avant même que
les lignes prennent les choses.
On a un problème à France 2, on a supprimé le journal
de la nuit donc on n’avait pas d'équipe disponible.
« Soir 3 » a pris l’antenne, France 2 a pris
l’antenne autour de minuit, ce qui est la fois un peu tardif certes mais cela
ne devrait pas se reproduire… » ?
Invraisemblables
propos qui ne sont en rien le reflet de la réalité.
D’ailleurs le blog CGC Média dans un
autre article publié le lendemain « Morandini
en remet une couche….«Vincent Meslet
le patron de France 2 reconnait pour la première fois "un retard"
dans la couverture des attentats du 13 novembre» enfonçait le clou « Interrogé dans Télé Obs, Vincent Meslet
affirmait: "Depuis qu'a été
supprimé le Journal de la nuit, en juin 2013, nous n'avons plus, à cette
heure-là, les moyens techniques nécessaires - cameramen, régie... - pour réagir
dans l'instant. Les moyens existants étaient mobilisés par le Grand Soir de
France 3.
Des journalistes étaient là, on a rouvert la régie finale, mais tout
cela a pris du temps».
Pas étonnant donc que la SDJ de France
2 ait adressé un texte à Delphine Ernotte suite à ces propos où il est
notamment indiqué «La SDJ de France 2 réfute ces allégations, alimentées par des prises de position publiques et
maladroites au sein même de notre groupe. »
Découvrez ce texte :
« Depuis trois semaines, la rédaction de France 2
est mise en cause dans plusieurs medias pour le traitement des attaques qui ont
ensanglanté Saint-Denis et Paris, le vendredi 13 novembre au soir.
Des informations farfelues souvent, malveillantes
toujours, sous entendent que les équipes de notre chaîne ont tardé à se
mobiliser pour rendre compte des événements.
La SDJ (Société Des Journalistes) de France 2
réfute ces allégations, alimentées par des prises de position publiques et
maladroites au sein même de notre groupe.
Le 13 novembre au soir, une heure après la
confirmation qu’une attaque terroriste frappait notre pays, 50 personnes avaient rejoint le siège
parisien et les lieux des attentats. Journalistes, monteurs, preneurs de son,
techniciens venus souvent spontanément rejoindre les directeurs, rédacteurs en
chef, chefs de service qui avaient commencé à élaborer une émission spéciale.
[ce qu’écrivait donc le blog CGC Média, ndlr]
Si elle n’a pu être mise à l’antenne avant 23h57, ce n’est en aucun cas à cause d’un manque
de réactivité des personnels de la rédaction dont l’engagement a été total ce
soir-là et toute la nuit. Le lendemain dès 4h30, puis pendant 5 jours.
Entre le vendredi 13 novembre et le jeudi 19, France 2 a consacré 45 heures aux
événements, dont 17 d’éditions spéciales, soit 10 heures de plus que son
principal concurrent.
Les équipes des journaux comme des magazines ont fait
leur travail sans compter et visiblement le public a suivi, si l’on en croit
les audiences et le courrier reçu. Il ne s’agit pas de s’en vanter, juste de
constater, aussi, qu’aucun dérapage, approximation ou prise de risque n’est
venu écorner cette couverture. Parce qu’elle n’est pas configurée pour l’info
continue, France 2 n’a pas été en mesure d’être à l’antenne aussi vite que ses
journalistes, et certains téléspectateurs, l’auraient souhaité. La décision
et la capacité de « casser » l’antenne n’est pas du ressort de la
direction de l’Information. Mais de celle de la chaîne. La Rédaction est prête
à participer aux évolutions qui permettront de progresser dans ce domaine.
Mais les fausses informations qui circulent [du style « on a rouvert la régie finale, tout cela a pris du temps» alors qu'il n'y a pas de clé et qu'elle est ouverte 24/24h, ndlr] entachent notre réputation et insultent une rédaction dont la
compétence et le sérieux ne peuvent être pris en défaut sur le traitement des
événements de novembre.
La SDJ et les journalistes de la Rédaction
attendent de la direction de la chaîne et de la présidence qu’elles défendent
leurs équipes quand elles sont injustement critiquées. Et reconnaissent leur
contribution à la qualité de l’antenne et à ses audiences. »
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