La CGC Média
étudie la possibilité d’une plainte pénale pour propos discriminatoires tenus par Delphine Ernotte.
Celle que "Schrameck and co" propulsait à France Télé sans aucune connaissance du secteur après avoir privé d’audition les candidats qui, eux, le connaissaient parfaitement, a récidivé et déclarer « assumer les propos » tenus au micro de Jean-Pierre Elkabbach « On a une télé d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télé, et ça il va falloir que ça change ».
Celle que "Schrameck and co" propulsait à France Télé sans aucune connaissance du secteur après avoir privé d’audition les candidats qui, eux, le connaissaient parfaitement, a récidivé et déclarer « assumer les propos » tenus au micro de Jean-Pierre Elkabbach « On a une télé d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télé, et ça il va falloir que ça change ».
Ces propos à
connotation raciale, sexiste et discriminatoire (*) tenus par Delphine Ernotte sur Europe 1 et réitérés devant les
salariés de France Télévisions qui commencent à en avoir plus qu’assez d’être
associés aux dérapages permanents de l’ex Orange, sont pénalement
condamnables comme vient de le rappeler à juste titre Julien Lepers, ce jeudi 14/01/16, chez les Grandes
Gueules sur RMC et doivent être pénalement sanctionnés.
La loi n°2014-173 du 21 février 2014 - art. 15 est
claire : « Constitue une discrimination directe
la situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa
non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses
convictions, son âge, son handicap, son orientation ou identité sexuelle, son
sexe ou son lieu de résidence, une personne est traitée de manière moins
favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation
comparable. »
La CGC Média a donc chargé ses avocats de déterminer les conditions de
dépôt d’une plainte qui devrait donc intervenir parallèlement à instruction judiciaire qui démarre donc
visant les conditions du process de désignation à la présidence de France Télé en
avril dernier mais aussi après la saisine CADA.
La CGC Média rejoint totalement l'analyse de Julien Lepers que le blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après:
Julien
Lepers, ce jeudi, chez les Grandes Gueules. - RMC
Quelques
jours après l'officialisation de son éviction de Questions pour un champion, qu'il présentait depuis 27 ans sur
France 3, Julien Lepers a réglé ses comptes, ce jeudi, sur RMC. Et il a
raconté, en détail, les coulisses de son licenciement de France Télévisions.
"C'est un licenciement violent, sévère, agressif,
injuste". Quelques jours après l'annonce de son éviction de Questions pour un champion, qu'il présentait
depuis 27 ans sur France 3, Julien Lepers règle ses comptes.
"Delphine Ernotte, présidente de France
Télévisions aujourd'hui, arrive en déclarant: 'je veux moderniser, rajeunir,
féminiser, et je ne veux plus de visage pâle de plus de 50 ans'",
s'étrangle-t-il, ce jeudi sur RMC. "Vous vous rendez compte de la
puissance de cette phrase? Ça s'appelle une discrimination, qui est punie par
la loi!"
"On a une télévision d’hommes blancs de plus de
50 ans et ça, il va falloir que ça change", avait prévenu Delphine Ernotte à son
arrivée aux commandes de France Télévisions, en septembre dernier.
"Un
scénario bien pervers"
Invité du Grand
Oral des Grandes Gueules,
Julien Lepers se remémore ce jour de décembre où il est convoqué par la
direction de la boîte de production FreemantleMedia, après avoir enregistré
"38 émissions de suite". "Je me suis retrouvé dehors du jour au
lendemain, sans pouvoir dire au revoir à mes équipes, aux téléspectateurs, au public, que
j'adore", s'indigne-t-il. "C'est un scénario bien pervers,
pour que je ne puisse pas dire quoi que ce soit".
"J'ai
passé trente ans de ma vie dans cette maison et je n'accepte pas d'être
remercié du jour au lendemain, sans un rire, sans un merci, sans un geste, sans
un pot, sans un cadeau, sans rien! Comme un chien!", enrage-t-il.
Pour lui, ce sont les téléspectateurs qui ont été
visés."Je
pense aux deux millions de gens que je quitte sans aucune explication. Ce n'est
pas comme cela que l'on respecte les téléspectateurs, sur une chaîne de
télévision de service public, qui doit montrer l'exemple", déplore-t-il.
"On
touche à l'ADN des chaînes"
Sur la forme de son licenciement, Julien Lepers s'est
senti "humilié"'. "Rien ne justifie que l'on me traite comme
cela: en un jour, vous vous retrouvez dehors", dénonce-t-il. "Bien
sûr que ce n'est jamais agréable, un licenciement. Est-ce que l'on ne peut pas
le faire avec un peu d'empathie?"
L'animateur n'a pas caché son amertume de découvrir
qu'un casting avait été organisé en vue de son remplacement, sans qu'il n'en
soit informé. Son successeur, Samuel Etienne "m'a appelé et m'a laissé un
message", raconte Julien Lepers. "Il m'a dit 'je suis désolé, je ne
suis pas du tout dans le coup, j'ai passé un casting".
"Il y a
des personnes qui sont dans mon équipe de production qui m'ont bien planté le
couteau dans le dos puisqu'elles étaient au courant deux/trois mois avant que
j'allais être jeté", s'émeut-il encore.
Et pour Julien Lepers, son éviction n'est qu'un début.
"Je
connais le nom du prochain de la liste", prévient-il, en se gardant
toutefois de le donner à l'antenne. "Ce qu'il se passe, en ce moment, à
France Télévisions, est redoutable. Moi je le dis à tous les personnels de
France Télévisions. Et que font les syndicats?", s'interroge-t-il.
"On touche à l'ADN des chaînes".
La CGC Média qui a dès qu'ils ont été prononcés ces propos réitérés et réaffirmés sera donc, une fois encore, dans l'action.
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