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lundi 11 décembre 2023

L’ex-Orange pourrait même ne pas aller au bout de son second parachutage !

L’ex-Orange pourrait même ne pas aller au bout de son second parachutage !   

Si les salariés de France Télévisions n’attendent que de lire sur leurs écrans la dépêche annonçant le départ de celle qui depuis son premier parachutage à l’été 2015 a gravement abimé France Télévisions et systématiquement déshabillé le groupe au profit de groupes privés, ils ne doivent pas être les victimes des « jeux de pouvoir » (*) qui vont se dérouler dans les prochains mois.

Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’ils soient tellement choqués dans les semaines qui viennent d’une découverte qui fera probablement l’effet d’une bombe, qu’ils se mobilisent pour exiger le départ immédiat de l’équipe en place !

(*) S’ils peuvent être d’accord avec les propos du Secrétaire général à l’Élysée relatés aujourd’hui par L’Express (¤) dans un article concernant l’imaginaire 3ème mandat dont plane la menace au cas une entreprise du CAC 40 ne se dévouerait pas pour un exfiltrage de circonstance, ils ne verraient pas pourquoi attendre que leur entreprise soit totalement en ruines.

"Cette gabegie permanente" que dénonce Alexis Kohler dans l’enquête signée Emilie Lanez, elle n’est pas du fait des personnels qui font leur travail.

Il ne font que la subir à cause des magouilles et des magouilleurs – il n’y a guère d’autres mots – qui depuis le printemps 2015, ont permis cette casse organisée du groupe de télés publiques avec les centaines de millions dépensés sans compter dans des scandales et autres turpitudes auxquelles pas une entreprise privée n’aurait survécu !

Le magazine développe et écrit :

« En 2020, elle ne dut sa prolongation qu’à l’intervention du désormais commissaire européen Thierry Breton, qui, quinze jours avant le vote de l’Arcom, convainquit Emmanuel Macron de, malgré tout, lui faire confiance, et tant pis pour son rival, Christopher Baldelli, alors n° 1 de RTL, aujourd’hui à la tête de Public Sénat.

Breton n’eut pas de mal à plaider que reconduire une femme était judicieux quand à la tête d’Arte, un homme (Bruno Patino) venait d’être nommé successeur d’une femme (Véronique Cayla) [Grâce aux votes, entre autres, d’Ernotte et de son "obligé" Bernard-Henri Levy producteur de films achetés régulièrement par France Télés, ndlr]

Les membres du conseil de surveillance présidé depuis 1993 par Bernard-Henri Lévy (coprésidé par Nicolas Seydoux qui ont élu ce dernier, sont Delphine Ernotte et Sibyle Veil mais aussi le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet et les représentants de l’Etat qui y siègent.

 (¤) Extrait

« Début octobre, le président de la République a réuni Alexis Kohler, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, et son conseiller culture Philippe Bélaval, pour évoquer une "refondation" de ce "vieux média", remettant sur la table l’idée d’une holding à la BBC, qui chapeauterait radio et télé publiques.

Une conversation au cours de laquelle le secrétaire général Alexis Kohler a, comme de coutume, fulminé contre "cette gabegie permanente", s’agaçant que pour près de 3 milliards d’euros d’argent public, il serait "temps de remplir sa mission".

Depuis qu’il siégea au conseil d’administration de France Télévisions, représentant jusqu’en septembre 2012 l’agence des participations de l’Etat, il est convaincu que ces chaînes ne sont que marasme financier et gauchisme échevelé.

Une conviction que le magazine Complément d’enquête, diffusé en mars dernier, le portraiturant en exposant sa mise en examen (la justice le soupçonne d’avoir favorisé MSC, premier armateur mondial, dirigée par la famille Aponte, apparentée à son épouse, quand il occupait le poste de directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie) n’a pas amoindri. C’est peu dire que l’émission a agacé, souverainement même. Elle valut d’ailleurs à Alexandre Kara une soufflante entre deux portes lors d’un tournage à la présidence de la République.

Voici peu, en petit cénacle, il fut ainsi, non sans malice, demandé à Alexis Kohler, s’il croyait lui à un possible troisième mandat. "Elle peut toujours courir", a-t-il répondu, guilleret. Elle court, volontiers. Et vite.

Pourquoi donc attendre que s’arrête la course ? 

Pourquoi lorsque les membres du  Conseil d’administration  auront entre les mains, juste après le fêtes de fin d’année, les éléments lui permettant de mettre en minorité l’infirmière TV devraient-ils ne pas agir immédiatement pour éviter d’être jugés coresponsables ?  

Quant à la personne qui va devoir extirper France Télés du mur dans lequel il est encastré, il va falloir qu’elle ait les épaules solides et un projet des plus innovants, si la notion de Service public de l’audiovisuel a encore en sens !

En tout cas, très éloigné de ce jeu de chaises musicales auquel se livrent actuellement certains conseilleurs de l’ombre ou pas du reste, distillant ici et là certains noms comme celui de :

- l’ex-argentier de France Télés éphémère directeur général de la DGMIC Martin Ajdari, condamné par la Cour de discipline budgétaire et financière de la République (1° fin de post) ou encore celui de

- Bruno Patino l’ex numéro 2 de Pflimlin, 60 ans en 2025, condamné lui aussi le 10 novembre 2015 par la 17ème Chambre correctionnelle,  à 3.000€ pour procédure abusive contre le directeur de publication du blog CGC média. (2° fin de post)

ou encore Stéphane Sitbon-Gomez « Le Baron noir » alias « Yop » l’ex-Vert de Cécile Duflot qui ne ferait pas partie de la chimérique  3ème vague si elle avait une chance de se déclarer venant de celle qui prétend qu’elle paierait le fait d’"être une femme qui plus est,   n’étant pas du sérail" …quelle rigolade !!  (3° fin de post)

Extraits :

« Elle décrit (Ernotte) un quotidien "heureux, passionnant" au cœur duquel toutefois on lui ferait payer de "ne pas être du sérail", comprendre : être femme et ingénieure dirigeant une cohorte de saltimbanques.

En guise d’exemple, elle mime cette conversation avec une personnalité de haut vol – dont elle refuse de confier le nom – qui s’adressa obstinément à son directeur des programmes, 36 ans, et non à elle. [Pas vraiment besoin qu’elle le taise, tout Paris sait qu’il s’agit d’un s’agit d’un conseiller présidentiel dont le téléphone a sonné au quotidien mais visiblement ne sonne plus, ndlr]

Non sans drôlerie, elle reproduit le regard du coupable glissant devant le sien au profit de celui de son mâle bras droit… son fougueux et, aux dires de tous, doué adjoint, dont elle explique être habituée à cette singularité…,

Ce dernier abonde, pointant "ces messieurs qui veulent la voir se planter et qui ne supportent pas qu’elle soit une patronne et non une suiveuse". [Que pourrait-il faire d’autres ? Judas n’embrassait-il pas Jésus, jute avant…. ndlr]" …

Pour les femmes, Emilie Lanez évoque également les noms de « Sibyle Veil patronne de Radio France ou même Justine Planchon, n° 2 de Mediawan » comme l’a fait à plusieurs reprise le blog CGC Média, notamment dans son post du 29 janvier dernier « Le tandem Capton/Ernotte (Médiawan/France Télés) accusé de censure » qui revient sur l’excellente enquête menée par OFF investigation (µ ci-après) où le mélange des genres est flagrant.

(µ) OFF investigation (rendez-vous sur la toile pour la suite) 

Extraits :

« Décidée à briguer en juillet 2025 un troisième mandat, elle s’apprête à affronter ses rivaux, dont la liste bruisse : Sibyle Veil, patronne de Radio France, Bruno Patino, le patron d’Arte, ou même Justine Planchon, n° 2 de Mediawan, dont les époux Macron ont en 2017 apprécié le documentaire consacré à la première campagne électorale. »

"Une perspective très lointaine pour mon quotidien", chante l’ex-Orange. « Ce qui n’est pas un démenti » ajoute l’Express ! Scénario auquel ne croit pas  l’ADAP qui donne quelques précisions dans son article signé Sosthène  «  Mais quel est donc ce monde qui grouille sur les bords de Seine ? »

"Une perspective" pourtant qui fait l’objet d’une bonne blague ironique et méprisante, tout en haut du Siège de France Télés : « Faire un 3ème mandat, ce ne sera pas le cas pour tout le monde »

« Figurez- vous que, pour quitter France Télévisions, il serait question d’un poste important dans une entreprise du CAC 40....Comme si les Seigneurs de l’Industrie allaient marcher  après le message qu’elle avait envoyé aux 110 000 salariés de Orange (**) pour se désolidariser de son patron Stéphane et annoncer qu’elle chassait la corruption. Un coup de poignard dans le dos que les Seigneurs n’ont sans doute pas oublié…. »

(**)

Vivement le début d’année prochaine alors...

 (1°)

 (2°)

 (3°)

...



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