Scandale d'État : combien de membres de l'Arcom ont modifié leur vote à partir d'une cascade de bobards ?
C'est la question que les parlementaires PS (*) mais également celles et ceux des oppositions devraient se poser en déclenchant une commission d'enquête après l'indigne mascarade qui vient de se jouer à l'Arcom ces dernières semaines.
Le 30 avril dernier, c'est-à-dire au moment où Martin Ajdari communiquait "les dates pour la limite de dépôt des candidatures à la présidence de France Télés" mais aussi celles de ce qu'il convient aujourd'hui de qualifier de simulacres d'auditions, le blog CGC Médias s'interrogeait "Combien de membres de l’ARCOM invités par Ernotte à Cannes le 17 mai pour fêter sa reconduction annoncée deux jours plus tôt."
(*)
Tout s'est passé comme
le blog CGC Média le redoutait ! Masi là visiblement la ficelle est tellement
grosse et le communiqué d'Ajdari tellement énorme qu'une commission
d'enquête parlementaire aura tôt fait de mettre à jour le stratagème sur fond de
conflit d'intérêts et de mensonges d'État comme le répétait le député PS
Emmanuel Grégoire dans l'hémicycle.
Emmanuel Grégoire, député socialiste et premier adjoint à la mairie de Paris, a en effet accusé Rachida Dati, ministre de la Culture, d'avoir mentir lors de son passage sur France Inter le 7 mai 2025, concernant son projet de réforme de l’audiovisuel public. (¤)
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https://youtu.be/ANeX9SGYxqY?si=i8PsOvQixBtVxhM3
Cette réforme qui vise à créer une holding, France Médias, pour regrouper France Télévisions, Radio France et l’INA, avec un examen prévu à l’Assemblée nationale en le 23 juin 2025, selon Rachida Dati, n'est qu'une suite de "mensonges" visant à justifier cette réforme, qu’il qualifie d’"absurde" a martelé Emmanuel Grégoire notamment en raison de l’absence d’étude d’impact claire sur les économies attendues et de l’injonction contradictoire de réduire les budgets tout en investissant dans une nouvelle structure.
Il a relayé cette critique via un post sur X (*), demandant le retrait du projet.
(https://www.lefigaro.fr/politique/audiovisuel-public-a-l-assemblee-un-air-de-precampagne-municipale-entre-rachida-dati-et-emmanuel-gregoire-20250331)(https://www.challenges.fr/entreprise/medias/150-millions-deuros-deconomies-holding-france-medias-rachida-dati-a-lassaut-de-laudiovisuel-public_600935)
Passons à présent à l'hallucinant communiqué de l'Agence d'État qui n'a du reste pas le "I "d'Indépendance dans son acronyme et qui a de quoi laisser pantois (#) sur laquelle la blog CGC Média prévoit un possible recours en fonction des fausses affirmations dont elle regorge sur lesquels son conseil sera heureux de revenir, à commencer par celle-ci en lien direct avec ce qui précède :
Avant toute chose, il faut revenir sur l'autre décision de l'Arcom celle de déporter de "ladidte procédure" Antoine Boilley un des membres de l'Agence qui était salarié de France Télévisions il y a moins de trois ans et qui aurait pu être perçu comme un conflit d'intérêts.
Soit...Pourtant comme le blog CGC Média l'écrivait le 27 mars dernier, pourqou dans ce cas et alors que Rachida Dati faisait écrire en urgence aux services du ministère, en l'occurrence la DGMIC, un doc de 22 pages pour justifier de la création de la holding pour une loi qui n'existe pas mais que l'Arcom a eu en filigrane tout du long, pourquoi Martin Ajdari ex-DGMIC lui même, n'a cru devoir signaler la proximité et les liens qu'il a avec l'une des membres dudit service de la rue de Valois qui siège au Conseil d'Administration ernottien de France Télés et qui de surcroît a voté, en séance, le déficit qui est aujourd'hui de - 76M€ ?
Sûrement ce que l'Arcom appelle "les engagements pris pour viser l'équilibre budgétaire par la maîtrise des dépenses grâce notamment à la mise en place d'une comptabilité analytique" que la Cour des comptes exige en vain depuis 2016 et qui n'a jamais été mise en place ?!
Les faits précités qui sont de même nature que ceux avancés pour l'exclusion de ce 9ème membre et qui l'auraient, bien évidemment, contraint à se déporter lui aussi pour éviter tout conflit d'intérêt et toute influence sur les autres membres de par sa présidence pouvant très vite se retrouver devant la Justice avec toutes les conséquences qui en découlent !
D'où la nécessité de mettre en place une commission d'enquête pour mettre en lumière de très nombreuses zones d'ombre mais surtout sanctionner l'indigne mascarade qui à laquelle viennent d'assister les Français
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