Nagui : le maitre contesté de France Télévisions !

Nagui : le maitre contesté de France Télévisions !

Après la grosse gamelle que s’est prise Nagui donc France 2 samedi dernier en prime time, l’animateur est critiqué de partout comme l’ex-dircab d’Ernotte qui continue de s’en prendre dans les dents pour les échecs qu’il accumule depuis son catapultage à l’été dernier !

« Que ce fut long ! Nagui a rendu l’antenne à minuit et trois minutes ! Et l’a prise à 20h43. Si vous êtes arrivés à 21h05 – comme l’annonçaient les journaux télé -, vous avez manqué les vingt premières minutes. » résume assez bien Le Parisien qui montre ainsi que Nagui fait ce qu’il veut sur France Télés et ne respecte ni les horaires, ni les magazines télés qui les annoncent, ni les téléspectateurs qui ont de toute façon largement boudé le programme.

« Pour prendre une longueur d’avance sur le mastodonte  The Voice All Stars, grand favori de ce premier duel, Nagui a réussi à faire écourter le journal de 20 heures. Il est apparu sur un grand plateau en rouge et noir, au décor entre The Voice et Taratata, sur les battements d’un cœur » ajoute le quotidien qui évoque à demi-mot la polémique qui ne cesse de grossir depuis…En mettant une heure dans les dents à Laurent Ruquier et Léa Salamé qui finalement débutent leur émission « On est en direct » le dimanche matin !

« C’était fait exprès » murmure sous le sceau de la confidence ce programmateur qui explique que « le but était de plomber Salamé et Ruquier mais surtout de renvoyer Éric Zemmour à des horaires impossibles histoire que quasiment personne ne suive son intervention » !

« Je promets à Laurent Ruquier et Léa Salamé que la prochaine sera plus courte. » promet aujourd’hui Nagui qui essuie bien d’autres attaques tous médias confondus.

La première d’entre elles, c’est celle de la vision que l’animateur a de la télé publique et ce qu’elle doit lui apporter…"Si nous avons choisi un titre en anglais, c'est aussi parce que nous souhaiterions adapter le format à l'international", explique-t-il sans sourciller à Télé-Loisirs qui écrit encore « De quoi promettre une belle carrière à son nouveau projet, mais il faudra d'abord que le succès soit au rendez-vous dans l’Hexagone ».

Autrement dit, France Télés donc la télé publique : labo-média de Nagui !

La seconde, c’est Télé-Loisirs qui la pose « The Artist sur France 2 : Nagui a-t-il demandé une autorisation pour utiliser le titre du film avec Jean Dujardin ? » qui avance la justification de l’intéressé dans les colonnes de Télé 7 Jours : "Pour évoquer la notion d'artiste complet, j'ai pensé à The Artist. Sauf que c'était déjà le nom du film avec Jean Dujardin, un film muet en noir et blanc… J'ai donc appelé le réalisateur, Michel Hazanavicius, et le producteur, Thomas Langmann, qui m'ont donné leur accord ".

Par corrélation, c’est la responsabilité de l’ex-dircab d’Ernotte comme cette dernière d’ailleurs qui valide le titre anglais choisi par Nagui pour une émission de télé publique alors même que les textes qui encadrent l’Audiovisuel public prévoient l’utilisation comme la promotion de la langue française.

a troisième, c’est Le Parisien qui la met en avant et enfonce le clou. Elle porte sur le concept même et glisse évidemment sur le coût d’une telle émission. Les contribuables apprécieront. 

Extrait : « "The Artist" démarre sur les chapeaux de roues. Un coup d’œil sur les musiciens, qui accompagnent en direct les artistes depuis une fosse… Une rapide présentation du jury, Elodie Mermoz, programmatrice de festivals et des salles de concerts, et Emmanuel Virot, programmeur d’émissions musicales pour la télé, rejoints par Clara Luciani, la marraine du programme… En dix minutes, les 22 concurrents se succèdent sur scène en chantant quelques secondes de leur création. Nagui les présente avec un qualificatif, « Cynthia, engagée », « Mauvais œil, fédérateur », « Passionnée comme Coline Capel ». Cela va si vite qu’on n’a le temps de retenir ni leur nom, ni leur chanson, ni leur visage…

Difficile pour « The Artist » de se distinguer sur la forme. Portrait des artistes, interprétation d’une reprise, vote du jury et du public en direct (et gratuit, comme le martèle Nagui) – résultat tombe tout de suite -, la mécanique peut difficilement éviter cet enchaînement. Si jury et public votent pour, le candidat est sélectionné. Si l’un des deux n’est pas emballé, il lui faut revenir plus tard avec une chanson personnelle. Là encore, c’est très rapide. Environ sept minutes par artiste. Ce n’est pas un télécrochet, c’est un speed dating. Et le jury et le public sont si bienveillants que « tout passe crème ». Coline Capel modernise « Un autre monde » de Téléphone mais chante faux, Valentin chante juste Balavoine mais ne lui apporte rien. Comme Alphée et sa reprise folk de Niagara, sans grande saveur. Pourtant, tous restent.

L’ennui s’installe, on s’inquiète… »