Ernotte s’amuse le jeudi 12 mai du départ de Jean Castex (toujours en place) et de l’absence de ministre de la Culture en fustigeant le candidat-président Macron !

Ernotte s’amuse le jeudi 12 mai du départ de Jean Castex (toujours en place) et de l’absence de ministre de la Culture en fustigeant le candidat-président  Macron !

Le blog CGC Média qui a vu l’intégralité de l’enregistrement réalisé mercredi dernier, apparemment sur le studio 3 du Siège de France Télés, se demande comment (sait comment, serait plus juste !) le président de la République, son toujours Premier ministre et son gouvernement ont pris la chose ! 

Rigolarde, l’ex-Orange a décoché ses flèches tous azimuts sans aucun respect envers l’Exécutif et s’en est amusé…vidéo et verbatim à l’appui (*) 

A la question de la présentatrice "Selon vous comment se porte le groupe France télévisions ?", la toujours "dame de chez Suez" répond (*) "Alors deux réponses, un balancier en quelque sorte, hi hi hi hi hi… alors sur le premier plateau de la balance, on peut dire que le groupe va bien. 

On sent qu’on a renforcé nos missions de service public, les audiences sont au rendez-vous, les téléspectateurs plébiscitent nos programmes donc voilà! 

Et puis on a devant nous des choses formidables, le festival de Cannes qui démarre la semaine prochaine, l’Eurovision ce week-end et on va enchaîner sur Roland-Garros avec les Législatives au milieu de tout ça…enfin bon, un feu d’artifice qui arrive! Ça c’est très positif.

Et puis du côté moins positif, il y a la question qui est devant nous, « Comment est-ce qu’on va être financé dans  les années qui viennent puisque le "candadi", hem le candidat-président a annoncé qu’il allait supprimer la redevance et ce matin le ministère de l’Économie a dit "on va supprimer la redevance dès cette année". 

Bon et là on est dans une forme d’incertitude que moi je ne sais pas lever aujourd’hui parce que je n’ai pas d’interlocuteur à qui parler. 

On a plus de Premier ministre (elle regarde en riant Guimier pour qu’il acquiesce), on a plus de ministre de la Culture donc! ça va évidemment se résoudre dans les jours qui viennent et on pourra commencer à discuter. Ce qui est sûr, c’est que c’est évidemment essentiel pour nous, dans le mode et dans le montant. Dans le mode, parce que finalement la redevance sert à assurer notre indépendance et le gouvernement a quand même été clair sur le fait qu’il voulait un service public indépendant donc il y a sans doute, tout un travail à faire technique pour assurer qu’il n’y aura pas de remise en question tous les quatre matins de notre financement et puis après y a le montant. Quelle visibilité on a en fait, est-ce qu’on est apte à se projeter à deux ans trois ans quatre ans ?..."

(*)